« Mon pronostic vital a été engagé » : Michel Drucker brise le ...

Par Laura D’Angelo - Publié le 03 Juil 2023 à 10:30 Pour nos confrères du Parisien, Michel Drucker est revenu sur sa dernière opération du coeur et donne enfin de ses nouvelles.

C’est sa seconde opération du cœur en deux ans. Michel Drucker a tenu à donner de ses nouvelles après son hospitalisation. Pour nos confrères du Parisien que l’animateur a décidé d’ouvrir les portes de chez lui. L’occasion de revenir sur ce qui s’est passé il y a quelques mois, juste avant son hospitalisation. « Cela faisait deux ans et demi que j’avais été opéré du cœur et tout allait bien. Juste avant de tourner un Vivement dimanche avec le chanteur Adamo, j’ai eu 38 de fièvre deux soirs d’affilée. Je ne pouvais pas planter l’équipe. Je me suis bourré de Doliprane pour masquer la fièvre et j’ai fait l’émission au radar », lâche-t-il, conscient des dangers qu’il a pris. « Miraculeusement, cela ne s’est pas vu. J’ai appelé un taxi juste après pour aller au service de cardiologie de l’hôpital Georges-Pompidou. J’ai fait des analyses et j’ai su très vite que j’avais à nouveau une endocardite infectieuse (une inflammation causée par une infection d’origine bactérienne) de la valve mitrale. La même chose que la dernière fois !

Michel Drucker : « J’étais une ombre, un fantôme »

Ainsi, Michel Drucker se fait opérer. S’ensuivent des semaines de convalescence. « Je suis passé par tous les états. Cela va beaucoup mieux aujourd’hui mais j’ai eu des moments difficiles. Certaines nuits, j’étais tellement KO que je me disais que je ne referais jamais surface. J’étais une ombre, un fantôme. Je ne pouvais pas faire deux mètres à pied. J’ai mis deux mois avant de pouvoir reprendre une douche. Je ne mangeais plus. J’ai perdu 10 kg. » Et pour l’animateur, une fois de plus, il a frôlé la mort. « Je pense que mon pronostic vital a été engagé. On ne me l’a pas dit mais je l’ai deviné. Mon frère Jacques, qui est médecin, m’a dit plus tard que je n’étais pas passé loin… À un moment, j’ai eu une baisse de tension et mon pouls est tombé à 30 pulsations. On a été obligé de me poser un pacemaker. Le soir, je me disais que je ne serais peut-être plus là demain ou la semaine prochaine. »

Fort heureusement, Michel Drucker, en vrai battant, a ainsi réussi à se relever de cette épreuve. « Oui… Je crois que j’ai hérité de mes parents un mental d’acier. Pour l’instant je suis guéri, et il n’y aura pas de ‘jamais deux sans trois’ ! À l’hôpital, ils m’appellent l’extraterrestre, Terminator ou le Survivant. Tous ceux qui ont vu mon dossier médical ont dit : ‘Il est sorti de ça vivant ? Et sans séquelles ? Ça n’existe pas.' »