Michel Drucker, une main qui tremble qui fait réagir

Il devait au départ faire partie de l’aventure d’un bout à l’autre des Jeux olympiques de Paris 2024. Annoncé initialement pour être à la présentation de l’émission  « Quels Jeux ! » diffusée chaque jour sur France 2 en toute fin de soirée durant les JO, Michel Drucker avait préféré jouer la carte de la sagesse en suivant les recommandations de ses médecins et en laissant Laurent Luyat prendre sa place au côté de Léa Salamé. Le présentateur de 81 ans est toutefois revenu pour la dernière de l’émission diffusée en direct samedi soir. L’occasion pour lui de parler de l’image qui l’a le plus marqué durant ces Jeux.

Et pour Michel Drucker, l’une des deux images les plus marquantes a concerné Novak Djokovic, vainqueur du titre olympique en tennis, le seul qui manquait encore au palmarès hallucinant du Serbe. L’homme de télévision a expliqué pourquoi il gardait ce moment en mémoire. « Le gros plan de sa main qui tremble. […] C’est Ironman. Il a fendu l’armure. Jamais on a vu Djoko comme ça. Il a un mental en béton et ne montre rien, il garde tout ça pour lui. Et là, subitement, on l’a vu pleurer. C’était le seul titre qui lui manquait. Il bat celui qui va prendre sa place, un petit génie, (Carlos) Alcaraz, qui va maintenant occuper la première place pendant longtemps. »

Une pensée pour Samir Aït Said

Cette fameuse séquence a donc touché Michel Drucker qui en a profité pour évoquer un autre géant en fin de carrière, Rafael Nadal. « Au moment où Rafa quitte la scène… Ce contraste extraordinaire entre Alcaraz qui prend le relais, Djoko qui a tout gagné et Rafa qui part un peu triste (…). À mon avis, il ne reviendra pas de sitôt, après une carrière incroyable et ça, ça m’a beaucoup touché. »

Durant l’émission, l’octogénaire a évoqué d’autres moments marquants de ces Jeux olympiques, comme la terrible déception de Samir Aït Saïd, quatrième de la finale des anneaux après avoir échoué à un dixième du podium. « C’est terrible. […] Je n’ai pas compris la décision des juges, parce que c’était la perfection. »