Mort de Michel Blanc : pourquoi l'acteur n'a-t-il jamais eu d'enfant ?

Le monde du cinéma est toujours sous le choc. Ce vendredi 4 octobre, Michel Blanc, acteur aussi talentueux que généreux, a rendu son dernier souffle à l'âge de 72 ans. Selon les informations de BFMTV, le comédien est mort d'une crise cardiaque, à la suite d'une réaction allergique rare appelée choc anaphylactique. Cette allergie aurait été provoquée par la prise d'un médicament lors d'un examen médical.

"Je n'aurais peut-être pas été un bon père"

Brutale, la disparition de Michel Blanc a suscité une profonde tristesse de tous ses proches. "Putain, Michel, qu’est-ce que tu nous as fait ?", a tout de suite réagi sur les réseaux sociaux son grand ami du Splendid Gérard Jugnot à l'annonce de sa disparition, vers 1h du matin. Tous ses acolytes de la troupe du Splendid (Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Bruno Moynot) ont fait part de leur "douleur immense" dans un communiqué. 

Michel Blanc laisse aussi derrière lui sa discrète compagne Ramatoulaye Diop, avec laquelle il était en couple depuis quinze ans. Le comédien n'a en revanche jamais eu d'enfant. Un choix qu'il avait assuré ne pas regretter lors d’une interview accordée à Ciné Télé Revue en 2023. "Ça ne s’est jamais présenté dans ma vie, même si avec ma compagne je me suis dit, 'oui, peut-être', mais je me suis décidé trop tard", avait-il dévoilé. Pour Michel Blanc, cette décision était la meilleure à prendre. "Ça aurait été 'ton grand-père vient te chercher à l’école', je voulais éviter ça. D’un commun accord, on s’est dit que ce serait une folie. C’est peut-être mieux ainsi", avait-il estimé avant de conclure : "Je n’aurais peut-être pas été un bon père. J’aurais transmis mes névroses, ce n’est pas la peine."

Quelques années plus tôt, en 2015, Michel Blanc avait expliqué dans une interview à Paris Match s'être évidemment déjà interrogé sur la possibilité de devenir père mais ne pas avoir franchi le cap à cause de sa propre enfance : "J’ai été la priorité de mes parents et j’ai pu me demander si je serais capable d’avoir une autre priorité que ma petite personne".