Pourquoi sans son grand frère Tito, Michael Jackson ne serait ...

Tito Jackson, membre des Jackson Five, est décédé dimanche 15 septembre 2024. RTL vous explique pourquoi sans lui, son petit frère Michael Jackson ne serait jamais devenu le Roi de la Pop.

C'est Tito qui est à l’origine de la création des Jackson Five, la rampe de lancement de la carrière solo de Michael. Tout est en fait parti d’une punition que lui a infligé le père des Jackson, Joseph.

En dehors de ses dix enfants, Joseph a aussi fait de la musique dans les années 50. Il jouait dans un groupe, les Falcons, dont il était guitariste. Faute de réussir à décrocher un contrat avec une maison de disques, il abandonne et devient grutier dans une aciérie. Mais il conserve sa guitare avec laquelle il joue un peu le week-end. La semaine, elle est rangée, avec interdiction totale d’y toucher.

Toriano "Tito" Jackson avait alors neuf ans. Et quand son père était à l'usine, en cachette mais avec la bénédiction de sa maman, il prend la guitare et s’entraine à en jouer, accompagné par ses frères qui, eux, chantent. 

L'incident de la guitare

Sauf qu’à force de jouer, Tito casse une corde de la guitare. Joseph s’en aperçoit et rentre dans une colère noire. Pour s’en sortir, les frères Jackson mentent à leur père en disant qu’en fait ils l’ont prise pour lui faire une surprise. Ils ont écrit et composé une chanson rien que pour lui.

Joseph Jackson demande à écouter la fameuse chanson mais si elle n’est pas bien, ils seront sévèrement punis. Les garçons se mettent à jouer une de leurs compositions. Tito assure à la guitare et ses frères au chant. Joseph a la révélation ce jour-là : le succès que lui n’a pas pu avoir, il va l’avoir par procuration avec ses fils. C’est comme ça qu’il décide de créer les Jackson Brothers, avec trois de ses fils et deux enfants du voisinage. A l'époque Michael est trop petit, il n'a que quatre ans. Ce n'est qu'en 1965 qu'il intègre le groupe qui devient les Jackson Five. Avec à la guitare, celle réparée et offerte par son père, Tito. Le reste appartient à la légende.

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