Meurtre de Louise : de l'ADN du principal suspect retrouvé "sur les ...
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L'ADN retrouvé sur le corps de Louise correspond à l'ADN de l'homme de 23 ans en garde à vue, suspecté d'être l'auteur du meurtre de Louise, selon le parquet d'Evry. La collégienne a été retrouvée morte dans la nuit de vendredi à samedi dans un bois à Longjumeau.
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Les analyses ont parlé. L'ADN de l'homme de 23 ans principal suspect arrêté lundi près du domicile de la collégienne présente une correspondance avec celui qui a été prélevé sur le corps de la jeune collégienne. Le parquet d'Evry vient de le confirmer.
"Je vous informe que l'ADN du principal suspect a été retrouvé sur les mains de la jeune fille", a déclaré cet après-midi Grégroire Dulin, Procureur à Evry.
Les auditions se poursuivent et les gardes à vue des parents du suspect et de sa petite amie ont été prolongées.
Selon le Parisien, ses parents interpellés depuis lundi soir pour non-dénonciation de crime, auraient fourni de faux alibis.
L'homme de 23 ans avait été arrêté lundi à 20 heures près du domicile de la collégienne et était interrogé pour meurtre sur une mineure de moins de 15 ans. Le suspect habite le même quartier que Louise.
Les mains de l'homme de 23 ans portaient des marques de griffures au niveau des doigts. On ne connaît pas encore l'origine de ces coupures. Au cours de son audition, les enquêteurs ont relevé également des incohérences dans ses déclarations qui ont conduit à l'interpellation de ses parents.
Enfin, les policiers cherchent à comprendre si le suspect pourrait être l'homme en doudoune noire aperçu à quelques mètres de l'adolescente avant que son corps ne soit découvert. L'image de cet homme a été capturée par une caméra de surveillance de la ville.
Lundi soir, les enquêteurs avaient été interpellé des membres de l'entourage du suspect : le père âgé de 49 ans, la mère de 48 ans et la petite amie de 23 ans pour non-dénonciation de crime, a précisé le parquet d'Evry.
Parallèlement à ces nouvelles arrestations, les gardes à vue d'un autre homme de 23 ans et de sa mère de 55 ans, interpellés lundi après-midi à Rouen (Seine-Maritime), ont-elles été levées. Le jeune homme était mis en cause pour meurtre sur une mineure de moins de 15 ans, sa mère pour non-dénonciation de crime.
Le corps de Louise, disparue à la sortie de son collège vendredi après-midi, a été retrouvé vers 02H30 samedi dans le bois des Templiers à Longjumeau (Essonne), à quelques centaines de mètres de son établissement scolaire.
L'autopsie, réalisée à l'institut médico-Légal de Corbeil-Essonnes, a permis "de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales", selon le parquet.Selon une source proche du dossier, le téléphone de la victime a été retrouvé à proximité de son corps.
L'arme qui a frappé la jeune collégienne n'a pas encore été retrouvée. Mais les enquêteurs ont en leur possession le portable de Louise et y recherchent des indices.
Le parquet avait ouvert une enquête pour meurtre sur mineur, confiée à la Direction de la criminalité organisée et spécialisée des Yvelines (DCOS 78) en cosaisine avec la direction nationale de la police judiciaire, après la macabre découverte dans cette ville de banlieue d'ordinaire tranquille, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris.
Devant l'entrée du collège, gardée par un important dispositif policier, de nombreux bouquets et bougies ont été déposés pour rendre hommage à Louise. Malgré les interpellations successives, les parents d'élèves du collège André Maurois à Epinay-sur-Orge où était scolarisée la victime, ne se sentent pas rassurés.
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France TV • ©France 3 Paris Île-de-France
Dès le week-end, une cellule d'écoute psychologique coordonnée par le SAMU avait été installée dans la mairie d'Epinay-sur-Orge. La ville et sa voisine de Longjumeau ont aussi mis en place un dispositif de sécurité sur les trajets du collège.
La mairie de Longjumeau a annoncé lundi après-midi qu'aucune marche blanche ne serait organisée "afin de permettre à la famille de faire son deuil dans la plus stricte intimité". Des salles de recueillement seront néanmoins ouvertes à Longjumeau et Epinay-sur-Orge entre mardi et vendredi, a précisé la municipalité.