De Chevènement à Mélenchon, les politiques ciblés par des attaques de farine
De Chevènement à Mélenchon, les politiques ciblés par des enfarinages | LCI AGRESSION - Le patron de LFI Jean-Luc Mélenchon a reçu de la farine sur le visage ce samedi, en marge d'une manifestation. Tout sauf un cas isolé : avant le député, d'autres politiques ont, eux aussi, été "blanchis" sous les yeux des caméras.
TG - 2021-06-12T23:52:04.754+02:00
Jean-Luc Mélenchon gardera un souvenir amer de la marche contre l'extrême droite. Et pour cause : le patron de la France insoumise a été enfariné, ce samedi dans les rues de Paris, par un homme interpellé peu après. Un acte "lâche" qui "aurait pu être pire", a dénoncé le candidat à la présidentielle. Mais aussi une attaque qui n'est pas sans rappeler d'autres. Par le passé, de nombreux caciques de la vie politique ont, eux aussi, été victimes d'agressions similaires.
François de Rugy agressé vendredi
Pas plus tard que vendredi, François De Rugy a lui aussi vu son costume recouvert de farine. Le député de Loire-Atlantique était avec des colistiers et des militants place du Bouffay, dans le centre de Nantes, lorsqu'une jeune femme lui a jeté de la farine au visage avant de prendre la fuite. Elle a été interpellée quelques instants après par deux policiers en civil de la brigade de sécurité des transports en commun. La vidéo de la scène a été postée dans la soirée sur la page Facebook du collectif d'ultra-gauche "Nantes Révoltée".
François Fillon enfariné à Strasbourg...
Quelques années auparavant, François Fillon avait, lui aussi, été pris à partie. Et ce, durant un meeting à Strasbourg : alors qu'il s'avançait vers la tribune pour prononcer un discours, un jeune homme d'une trentaine d'années avait vidé sur le candidat un paquet rempli de poudre blanche. Il s'était fait plaquer au sol par les services de sécurité, et le t-shirt "Les étudiants avec Fillon" qu'il portait pour se faire passer pour un militant avait été déchiré de haut en bas.
... de même que Manuel Valls
Strasbourg n'a pas porté malheur seulement à François Fillon. En décembre 2016, Manuel Valls, candidat à la primaire organisée par le PS, est lui aussi enfariné par un homme aux cris de "49.3 on n'oublie pas !". "C'est un bon présage. C'était de la farine sans gluten, donc j'apprécie l'attention", avait alors ironisé l'ancien Premier ministre.
François Hollande enfariné sur scène
Toujours dans les rangs du PS, c'est un François Hollande méconnaissable qui avait, lui aussi, fait la une de la presse en 2012. Une femme de 45 ans, originaire du Nord et se décrivant comme "mal logée", avait jeté de la farine au visage de celui qui était alors député et candidat à l'élection présidentielle, durant un colloque de la Fondation Abbé Pierre Porte de Versailles à Paris. "Monsieur petite blague" avait évoqué plus tard l'acte d'une "personne irresponsable".
Chevènement enfariné au Salon du Livre
Si plusieurs agressions ont eu lieu dans les années 2010, "l'enfarinage" en politique n'est pas une nouveauté. Jean-Pierre Chevènement peut en témoigner : en mars 2002, au Salon du Livre à Paris, Noël Godin, 71 ans, agitateur anarcho-déjanté, cible l’ancien ministre. Objectif ? Protester contre la loi relative au séjour des étrangers en France. Sitôt son "forfait" commis, l’entarteur est placé en garde à vue et Jean-Pierre Chevènement porte plainte.
Ketchup, crachats... d'autres cas d'agressions
Désormais bien connu, le recours à un paquet de farine en guise de contestation n'est pourtant pas le seul type d'agression auquel sont confrontés les politiques. En juin 2006, Ségolène Royal s'était fait "entarter" par un étudiant proche de la mouvance anarchiste, qui lui avait jeté au visage une tarte aux fraises nappée de chantilly alors qu'elle se rendait à un meeting à La Rochelle. L'agresseur justifie son "acte symbolique et humoristique" par la volonté "d'avoir une emprise sur la politique spectaculaire".
Autre exemple : en 2002, venu à Rennes pour son dernier meeting de la campagne présidentielle, Lionel Jospin avait été aspergé de ketchup lancé par deux jeunes mineurs. La même année, toujours durant la campagne présidentielle, Jacques Chirac - qui effectuait son deuxième déplacement sur le thème de la sécurité – avait été la cible de crachats, en pleine affaire sur les marchés publics d'Ile-de-France, tandis que fusent quelques "Chirac voleur".
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