Les infos de 18h - Coronavirus : les masques "grand public" enfin autorisés à la vente
Un arrêté publié samedi 25 avril au Journal officiel prévoit la possibilité d’acheter des masques dits "grand public" en pharmacie. C'est-à-dire des masques en tissus, jetable ou lavable. Mais les pharmacies n'étaient pas forcément au courant.
Dans une pharmacie de Montmartre, Laura a découvert ce dimanche 26 avril ce décret qui l’autorise à vendre des masques. "Nous n'avons pas d’informations, assure celle qui assure qu'elle sera "dans les starting-blocks" à partir de lundi matin. "Tout le monde nous a demandé des masques, toute la journée", ajoute-t-elle.
Preuve en est : la longue file d’attente devant la pharmacie où elle travaille. Car pour les clients, cette information est un soulagement. "C'est une bonne chose, mais pour l’instant, l’accès est compliqué", explique un jeune homme devant l’entrée de la pharmacie, où il n'y avait pas encore de masques.
Les merceries ont également été autorisées à rouvrir afin de faciliter la fabrication des masques en tissu en vue de préparer le déconfinement.
À écouter également dans ce journal :Saisie - Les masques vont aussi l’objet de trafic. Un trafic qui prend même de l’ampleur si l’on en croit la saisie effectuée samedi 25 avril dans un quartier de Saint-Denis. Un banal contrôle de routine a en effet permis de découvrir 140.000 masques. Deux individus ont été interpellés.
Déconfinement - "Il est trop tard pour avoir des hésitations", affirmait samedi un proche du Premier ministre. C'est lui qui doit annoncer la stratégie générale du déconfinement mardi après-midi à l'Assemblée nationale. Mais il restera encore beaucoup de choses à faire, notamment au niveau local. Ainsi, dès mercredi s’engagera une phase de co-construction avec les élus locaux et les partenaires sociaux pour définir des mesures adaptées à chaque territoire.
Retour à l'école - Alors que les élèves doivent retourner à l'école à partir du 11 mai, sur la base du volontariat, certains enseignants sont inquiets. Une directrice d'école à Marseille s'interroge notamment sur la façon de faire respecter les mesures barrières aux élèves de maternelle. "Il faudra être derrière chaque enfant", assure-t-elle.