Mark Zuckerberg va-t-il devenir le banquier central du Metavers?
CHRONIQUE - Facebook renonce au libra, sa monnaie virtuelle. Une victoire pour le vieux monde qui s’y est farouchement opposé depuis deux ans. Mais l’entrepreneur n’a probablement pas dit son dernier mot.
Pris de vitesse, les États ont beaucoup cédé de terrain à ces Gafa qui les forcent à réglementer, à légiférer ou à encadrer ce monde numérique. Mais il est un domaine dans lequel les géants de la tech n’ont pas (encore?) réussi à contester le vieux monde, c’est le privilège de battre monnaie. Facebook ne lancera pas le libra (rebaptisé diem), sa cryptomonnaie qu’il rêvait d’imposer à la planète entière. Rarement, il est vrai, l’initiative d’une entreprise avait provoqué un tel tir de barrage des États et des institutions financières. «Le libra n’est pas le bienvenu sur le territoire européen. C’est notre souveraineté qui est en jeu», s’était ému Bruno Le Maire à l’annonce de l’initiative de Mark Zuckerberg.
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Ceux, nombreux, qui sont montés au créneau contre ce projet aujourd’hui se réjouissent. Faire reculer un Gafa est chose rare. Facebook a perdu une bataille, mais par sa tentative a fait prendre conscience aux États de la nécessité de se préoccuper des monnaies numériques. Des rapports…
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