Rhône. «Cette manifestation est massive»: près de 30.000 ...
Ce qu'il faut retenir
> Le rendez-vous avait été donné à 11h à la Manufacture des tabacs. Le départ a finalement été donné à 11h50.
> La mobilisation a été massive. Entre 23 000 (selon la police et la préfecture) et 38 000 personnes (selon les syndicats) se sont réunies pour défiler dans les rues de Lyon.
> Aucun débordement majeur n'a été signalé et une ambiance bon enfant régnait dans les rangs malgré l’agacement et la colère des participants contre le projet de réforme des retraites.
En marge de la manifestation, des tags ont été réalisés sur le parcours, et des vitrines de banques détériorées. Après la manifestation, 18 personnes ont été interpellées après des incidents dans le Vieux-Lyon.
L'adjoint à la mairie du 2e arrondissement Jean-Sébastien Chaillet a publié des photos des véhicules de la police municipale dégradés en marge de la manifestation. On peut y voir les vitres et la carrosserie taguées et un pare-brise arrière étoilé.
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La préfecture annonce désormais 18 interpellations en marge de la manifestation contre la réforme des retraites.
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Selon nos informations, un groupe d'anarchistes qui s'en est pris à un véhicule de la police municipale dans le Vieux-Lyon a été appréhendé par les forces de l'ordre. Au total, la préfecture confirme 17 interpellations en marge de la manifestation.
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L'adjoint à la sécurité de la ville de Lyon, Mohamed Chihi, a condamné les agressions visant les policiers tout en jugeant « indigne » toute instrumentalisation.
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Les derniers participants se sont dipersés et la manifestation prend fin à Lyon.
Selon la préfecture, "cela s'est bien déroulé, sans incident nécessitant une intervention dans le contexte d'une manifestation".
Il reste du monde sur le pont de la Guillotière. Les manifestants continuent de converger vers Bellecour, point d'arrivée.
Une majorité de manifestants sont au niveau de la place Antonin-Poncet.
Selon nos informations, les policiers ont comptabilisé 23 000 personnes. La préfecture de son côté n'a pas communiqué de chiffres.
La place se remplit petit à petit en musique. Selon les syndicats, ils étaient 38 000 manifestants dans les rangs du cortège.
« Ce n’est pas encore l’heure de rentrer à la maison ! La manifestation n’est pas encore finie, des camarades sont encore à Garibaldi. Cette manifestation est massive, nous sommes 38 000 dans les rues de Lyon et le décompte n’est pas encore arrêté, c’est extraordinaire ! », soutient la CGT.
En 2019, la mobilisation contre la réforme des retraites avait rassemblé 35 000 selon les organisateurs.
« Il faut que la bataille continue »
Marie-Charlotte Garin, députée EELV de la 3e circonscription du Rhône« On est extrêmement impressionnés et très fiers de cette mobilisation. Ça veut dire que les Français et les Françaises qui sont à 80 % contre cette réforme sont au rendez-vous. Et maintenant il faut que la bataille continue. Ça va passer par l'hémicycle. Ce sera à nous, députés, en commission et en séance, de rappeler à ce gouvernement que nous sommes contre et que les françaises et français sont majoritairement contre. On se rangera derrière tous les appels à manifestation de l'intersyndicale. »
Parallèlement, un meeting régional pourrait être organisé à Lyon.
Les premiers manifestants sont arrivés place Bellecour. Le service d'ordre des syndicats est là pour éviter tout débordement.
À Bellecour, une équipe de CRS est postée avec des canons à eau derrière une grille, afin d’intervenir en cas de débordement.
Une mobilisation massive
Si aucun chiffre n'est pour le moment communiqué du côté de la Préfecture, plusieurs dizaines de milliers de personnes défilent actuellement dans les rues de Lyon.
En 2019, Marie et Jean-Charles, de Tassin-la-Demi-Lune, défilaient dans les rues de Lyon contre la réforme des retraites. Aujourd’hui, ils sont à nouveau présents. « Pour moi il y a beaucoup plus de monde que la dernière fois ! »
Une mobilisation massive synonyme de petite victoire : « C’est bien de voir que les gens ne se laissent pas faire. Il n’y a que comme ça qu’on obtiendra ce qu’on veut. »
Alors que la queue du cortège n'a pas encore dépassé le McDonald's du cours Gambetta, situé avant la Manufacture des tabacs, les premiers manifestants arrivent eux à Guillotière au niveau de l'arrêt Gabriel-Péri. Le cours Gambetta est noir de monde.
À Saxe-Gambetta, les pompiers se placent devant les CRS avec un cercueil et la pancarte : « Désolé il y a un os dans la retraite. »
Sur le cours Albert-Thomas, on chante pour ne pas « mourir sur scène ». Dans les rangs, cours Gambetta aussi le mot d'ordre est passé.
Petit couac du côté du dipositif de sécurité. Des véhicules arrivent de la rue Sébastien-Gryphe sur le cours Gambetta, parcours de la manifestation.
Selon la police, des automobilistes ont arraché les rubalises en amont dans la rue. Des motards sont envoyés pour bloquer la rue.
« On manifeste aujourd’hui pour l’après », affirme Carla, Bérénice et Adèle. Âgées de 20 ans et étudiantes en informatisation-communication, elles ont pris la décision de se rendre à la mobilisation hier.
« C’est notre première ! », avouent-elles avec enthousiasme. Des sourires qui cachent pourtant un certain mécontentement. « Même si c’est un peu flou pour nous, car cela a le temps de changer d’ici à notre retraite, on a souhaité être la pour tous les français qui travaillent et pour nos parents, par exemple, qui approchent, on l’espère, de l’âge de la retraite », développe Bérénice.
« 60 ans ça suffit, 64 ans non merci ! » À la pause de midi, les élus écologistes ont pris la pose devant l’hôtel de ville pour afficher leur soutien aux manifestants contre la réforme des retraites. Certains élus ont prévu de rejoindre le cortège à la pause déjeuner.
Au niveau de Garibaldi, les antifas se sont fait entendre scandant « Lyon antifa » et des slogans anti police.
Un manifestant, situé à l'avant du cortège, a tenté, sans succès, de casser un panneau pub.
Une militante anarchiste a tagué en lettres rouges la façade d'une banque.
À 12h35 c'est de nouveau calme. La tête du cortège gilets jaunes/gilets noirs est à l'angle de la rue de Créqui et du cours Gambetta, juste avant Saxe-Gambetta.
Des canettes jetées sur les manifestantsDans le cortège principal, des habitants ont jeté des canettes sur les manifestants depuis leur fenêtre. Un homme a alors tagué la devanture de l’immeuble inscrivant "collabo" en grosses lettres noires.
Les représentants de Lutte ouvrière scandent : « On veut la grève, il veulent qu’on crève ! » sous les applaudissements des manifestants qui valident d’un « oui » général. Sur le trottoir des passants les encouragent.
La foule est déterminée et reprend en coeur : « Tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais ! »
« Ce qui me motive le plus c’est l’injustice social dont fait preuve le gouvernement », commence Sandra, 55 ans, assistance sociale.
« La perspective de la retraite c’est ce qui fait tenir un bon nombre de travailleurs. Les gens sont fatigués et usés. Le gouvernement n’en a pas conscience. Je suis très en colère. » Sandra a commencé à travailler dans les années 1990 : « À l’époque, il fallait 150 trimestres pour partir en retraite à taux plein, aujourd’hui c’est 172. J’ai déjà connu huit réformes des retraites. Ce n’est pas stable. »
Au mégaphone, on appelle à se mettre en grève, en lutte et en manifestation « contre les réformes de Macron ».
Wilhem, pompier à la caserne de Gerland, est présent dans le cortège aux côtés d’un bon nombre de ses collègues. « Il y a des casernes réquisitionnées mais sinon il y a 100 % de grévistes dans le département. »
L’ensemble des pompiers du Rhône marchent côte à côte, tous grades confondus. « C’est dans l’intérêt de tous que nous sommes là. »
Devant le cortège syndical, des gilets jaunes et autres manifestants, certains dissimulés sous des capuches et des masques, sont présents.
Leur banderole : « Tout pour l'armée, les flics, le contrôle. Rien pour la retraite, le chômage et la santé. »
Unis contre la réforme des retraites, plusieurs milliers de manifestants s’élancent dans les rues de Lyon, avec 50 minutes de retard sur le programme. Drapeaux ou pancartes en mains et baskets aux pieds, les manifestants sont prêts à faire entendre leur voix.
Un important service d'ordre, placé devant la banderole syndicale, a été mis en place.
Chloé, ingénieure de recherche, 41 ans, est venue manifester avec Luce et Macéo, ses enfants, qui ont tenu à faire leurs petites pancartes.
Pour Georgette, 58 ans, venue d’Ardèche spécialement pour manifester a Lyon aujourd’hui, « il y a encore le temps de discuter et de l’espoir que cette réforme ne soit pas adopté ».
François, livreur de 53 ans, qui l’accompagne, souhaite l’inverse : « Je veux qu’on nous écoute, c’est ça la démocratie ! C’est pour ça qu’on est là. »
En tête du cortège, les manifestants ont hâte de se mettre en route. « Allez ! Allez ! », hurlent certains. La mobilisation devait commencer à 11 heures mais a pris du retard.
En attendant, le camion de la CGT joue de la musique pour motiver la foule, ce qui ne manque pas de faire danser quelques grévistes.
De nombreuses pancartes sont de sortie pour cette manifestation contre la réforme des retraites à Lyon. Florilège...
« Métro, boulot, caveau, ce n'est pas ce qu'on veut, on veut vivre dignement ! » lance un militant syndical perché sur un camion.
Derrière lui, au niveau de l'université Lyon 3, le cortège de la jeunesse se met en place derrière une banderole appelant à la grève générale.
Des milliers de personnes convergent entre la Manufacture des tabacs et Grange-Blanche. On peut d'ores et déjà dire que la mobilisation est massive.
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Les manifestants commencent à se regrouper et les syndicats s’organisent devant la Manufacture des tabacs, à Lyon. Le départ du cortège en direction de Bellecour est prévu pour 11 heures.
La grève particulièrement suivie chez les personnels enseignants
Le Snes-FSU, syndicat majoritaire dans les collèges et les lycées, appelle l’ensemble des personnels enseignants, CPE, PsyEN, AED et AESH à la grève et à la manifestation aujourd’hui contre le projet de réforme des retraites.
Selon le Snes-FSU, les premières remontées des établissements montrent un niveau d’engagement exceptionnel :
- Certains établissements (comme le lycée St Exupéry à Lyon 4) sont fermés
- En moyenne sur l’académie, 65 % à 70 % des professeurs, CPE, AED sont en grève.
« Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale », dénonce l'intersyndicale du Rhône.
Dans le département, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC CFTC, Unsa, Solidaires, FSU, CNT solidarité ouvrière, Unef, Fage et CNT font front commun et appellent « à se mobiliser fortement » ce jeudi, en grève et en manifestation contre le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans et l'accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.
Deux manifestations sont au programme, à Lyon, à 11 heures, depuis la Manufacture des tabacs. Un autre rendez-vous a lieu ce jeudi à 16h30, place du promenoir, à Villefranche-sur-Saône.
« Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes », insiste l'intersyndicale du Rhône, dans un communiqué.
Grégory Doucet soutient la mobilisation
En préambule du conseil municipal ce jeudi, le maire de Lyon, Grégory Doucet (EELV) a souhaité que « le gouvernement revienne à la raison » .
« Ni le président ni le gouvernement ne sont parvenus à convaincre les Françaises et les Français qu'il y avait nécessité à retarder l'âge du départ à la retraitepour équilibrer les comptes et encore moins que c'était un moyen équitable de le faire. Le président de la République s'oppose à ce qu'on utilise le mot pénibilité - probablement n'en a-t-il pas fait l'expérience - et pourtant l'usure au travail est une réalité vécue par nombre de nos concitoyens mesurée et attestée par les statistiques de la Dares (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques).