Le Mali dénonce des "actes d'agression" français et interpelle l'ONU, l'Élysée dément


Il laisse entendre que les Français pourraient avoir transporté par hélicoptère deux membres d'un groupe djihadiste début août dans la région de Tombouctou. Et de mettre en garde : le Mali "se réserve le droit de faire usage de la légitime défense" si les agissements français persistent, conformément à la Charte des Nations unies.
Sans surprise, la France a démenti ces affirmations. Mercredi, le général Bruno Baratz, commandant de la force française Barkhane, a trouvé "étonnant" que les Français soient accusés de soutenir les djihadistes. "C'est un peu insultant pour la mémoire de nos 59 camarades (français) qui sont tombés en se battant pour le Mali, et également pour la mémoire de tous les Maliens qui se sont battus à nos côtés, mais aussi les personnels de la Minusma, des forces africaines de la Minusma qui sont tombés en luttant contre le terrorisme", a-t-il dit à Radio France Internationale au Niger, pays voisin du Mali et allié de l'Hexagone qui a accepté le maintien d'une base aérienne française à Niamey.