Lucie Castets se dit "plutôt favorable" à la régularisation de "tous les ...
La volonté de régularisation de "tous les sans-papiers" exprimée mardi par Lucie Castets "n'est pas la nôtre", a déclaré, ce mercredi 25 septembre, Olivier Faure, premier secrétaire du PS.
Sa déclaration divise la gauche. Alors qu'elle s'exprimait pour la première fois depuis l'officialisation du nouveau gouvernement, Lucie Castets a affirmé être "plutôt favorable" à la régularisation de "tous les sans-papiers" sur le plateau de BFMTV, ce mardi soir. Même ceux qui n'ont pas d'emploi.
"Il faut que je regarde davantage, mais (je suis) plutôt favorable à ça", a déclaré la candidate proposée à Emmanuel Macron par le Nouveau Front populaire (NFP) pour Matignon cet été.
"Ils font fonctionner la société"
"Ce que je dis, c'est que les migrants sont stigmatisés en permanence. Ce sont des gens qui contribuent au fonctionnement de la société, ce sont des gens qui paient des impôts. Ils font fonctionner la société", a précisé Lucie Castets, avant d'ajouter : "Par ailleurs, on l'a vu lors des débats sur la binationalité et sur la préférence nationale, on a vu à quel point ça mettait en difficulté le secteur économique que le Rassemblement national stigmatise à ce point et déclare vouloir écarter les étrangers du travail en France."
Michel Barnier a appelé Marine Le Pen après les propos du ministre Antoine Armand contre le RN
Si le programme du NFP prévoit notamment de "créer des voies légales et sécurisées d'immigration" et de "garantir le droit du sol intégral pour les enfants nés en France et faciliter l’obtention de la nationalité française", la régularisation de tous les sans-papiers n'est pas mentionnée.
Une "position qui n'est pas la nôtre"
Ce mercredi matin, Olivier Faure a été interrogé sur la déclaration de Lucie Castets. Le premier secrétaire du PS a affirmé "ne pas être d'accord avec cette position qui n'est pas la nôtre".
"Notre position est de dire qu'il faut en finir avec une forme d'hypocrisie avec ces femmes et ces hommes qui font tenir le pays debout, qui travaillent, qui sont dans des conditions souvent d'exploitation, et ceux-là doivent être régularisés. Et c'est à cela que je me tiens", a-t-il conclu.