Lille. Le triathlète Pierre-Antoine Baele vise une médaille aux Jeux ...

Il n’est pas encore qualifié officiellement mais y croit dur comme fer, visant même un podium. Le triathlète Pierre-Antoine Baele se prépare activement dans la métropole de Lille (Nord) pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024.

Pierre-Antoine veut représenter la France aux Jeux Paralympiques de Paris 2024

Soyons clairs, le sportif a toutes les raisons d’y croire puisqu’il est vice-champion du monde 2023 de sa discipline. « Je m’entraîne tous les jours pour les Jeux, surtout qu’ils auront lieu à la maison », sourit-il. Sa qualification passera par de bonnes performances lors de ses prochaines compétitions au Japon en mai puis à Besançon le 15 juin.

Pierre Antoine Baele a aujourd’hui 32 ans. Il est né avec une agénésie au pied gauche. « J’ai trouvé dans le sport une manière de m’accepter pleinement, de m’affirmer avec mon handicap », lance-t-il.

Il commence d’abord par le judo avant de découvrir l’athlétisme en 2012 du côté de Villeneuve-d’Ascq, équipé d’une lame de course. 

Tout va ensuite s’enchaîner assez rapidement à partir de fin 2016, année où il rencontre le champion handisport seinomarin Alexis Hanquinquant, multimédaillé. « Cette rencontre m’a donné envie d’aller plus loin et de participer aux championnats nationaux et internationaux », se souvient Pierre-Antoine.

Et c’est en 2022 qu’il va réellement percer à l’échelle internationale avec deux médailles d’argent aux championnats d’Europe de paratriathlon, puis du monde.

« Je suis optimiste quant à ma participation, avoue le Lillois. Je suis même excité à l’idée de faire les Jeux, avec l’envie de bien faire. » D’autant qu’il confie se sentir soutenu par ses proches et son entreprise Keolis. « Je vais tout faire pour me qualifier et être prêt le jour J. » 

Pour mémoire, le paratriathlon réunit trois disciplines : course à pied, natation et cyclisme. « La version paralympique est une version sprint, soit la distance courue à l’épreuve individuelle olympique divisée par deux. Les athlètes enchainent consécutivement 750 m de natation, 20 km de cyclisme et 5km de course à pied », rappelle-t-on du côté du comité d’organisation des Jeux. 

Selon leur handicap, les athlètes ne disputent pas la même compétition. Les athlètes debout comme Pierre-Antoine Baele peuvent courir avec une prothèse ou apporter des modifications sur leur vélo, si leur handicap le nécessite. 

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