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Ligue des champions : le PSG dos au mur

Ligue des champions  le PSG dos au mur
Modeste 25e avant la 6e journée, le PSG doit l’emporter à Salzbourg sous peine d’hypothéquer son avenir européen.

Modeste 25e avant la 6e journée, le PSG doit l’emporter à Salzbourg sous peine d’hypothéquer son avenir européen.

La patience a ses limites. Comme en attestent ses défaites contre Arsenal (0-2), l’Atlético de Madrid (1-2) et le Bayern Munich (0-1), le PSG est victime d’un violent déclassement sur la scène européenne. « Nos ambitions n’ont pas changé », martelait encore récemment Nasser al-Khelaïfi, dans les colonnes de L’Équipe. À moyen et long terme, peut-être. Mais à l’instant T, il n’est plus question d’envisager un sacre en Ligue des champions. En misant sur la jeunesse et en se privant volontairement de superstar, le club de la capitale parie sur l’avenir. Ce n’est pas une raison pour bazarder le présent et admettre qu’il serait normal d’envisager une C1 sans le Paris SG au printemps.

Surtout dans une Ligue des champions nouvelle formule, avec 24 clubs qualifiés pour la suite de la compétition (sur 36). C’est pourtant la perspective peu réjouissante qui s’offre aux Parisiens, 25es au classement, s’ils n’enclenchent pas la première. Selon la plupart des évaluations, il faudra une dizaine de points pour accéder aux barrages. Ils n’en ont que 4 jusqu’ici, grâce à une victoire miraculeuse contre Gérone (1-0) et un nul rageant face au PSV Eindhoven (1-1). Il n’y a pas eu photo contre Arsenal et le Bayern, tandis que les Colchoneros leur ont donné une leçon d’efficacité. L’efficacité, c’est le principal ingrédient qui manque à Paris, offensivement et défensivement.

Le mercato d’hiver permettra peut-être d’arranger les choses. En attendant, c’est avec l’effectif tel qu’il est actuellement constitué que le PSG devra prendre les 6 points (et plus si affinités) qui lui manquent en C1. Un effectif qui manque de talent devant, certes, mais ce n’est pas ça qui explique les nuls contre Nantes (1-1) et Auxerre (0-0) lors des derniers matchs de L1. La défaite à Munich a fait du mal, plus qu’on ne le pensait. Confiance entamée.

À lire aussi Luis Enrique avant Salzbourg-PSG : «C’est un match qui a une importance vitale pour nous »

Salzbourg, victime idéale

Sachant que ce ne sera pas évident de l’emporter contre Manchester City le 22 janvier et que Paris ira à Stuttgart le 29 janvier, la victoire devient impérative à Calembour ce mardi (21 heures, Canal+), lors de la sixième journée. Pas épargnés par les blessures (Konaté, Dedic, Kjærgaard…), les Autrichiens ont perdu leur couronne après 10 titres de champion consécutifs au profit du Sturm Graz la saison passée. Et ils n’occupent que la 5e place dans leur championnat. Outre leur succès à Rotterdam (1-3), les joueurs de Pepijn Lijnders, ancien adjoint de Jurgen Klopp à Liverpool, ont subi la loi du Sparta Prague (0-3), du Dinamo Zagreb (0-2) et de Leverkusen (0-5). Ils ont aussi pris le bouillon face à Brest (0-4) lors de la deuxième journée, à la Red Bull Arena.

Même sans Ousmane Dembélé, suspendu après son expulsion à Munich, le PSG n’a pas le droit à l’erreur. Pas face à cette équipe, même si comme le rappelle Luis Enrique, «il n’y a pas de match facile à l’extérieur, ni en Ligue 1, ni en Ligue des champions». Cette fois, pas d’excuse. La faute à pas de chance ne pourra pas être invoquée. Le déclassement européen du PSG, c’est une chose. On a déjà documenté le manque de talent sur les postes offensifs, le manque de buteurs. Ça vaut pour les plus hauts sommets européens. Pas pour Salzbourg. Gonçalo Ramos, Bradley Barcola, Kang-in Lee et les autres ont ce qu’il faut pour mettre Alexander Schlager en échec dans ce que Luis Enrique voit comme «un match qui a une importance vitale» pour le club de la capitale. «C’est maintenant ou jamais», jure Barcola 

Avant Auxerre, on a beaucoup parlé d’un vestiaire dans le doute face aux méthodes de Luis Enrique, voire plus. Pas la crise, mais pas loin. Le genre de bruit qui sort plus facilement quand les résultats ne suivent pas. Nul doute que les secousses seraient vives en cas de contre-performances en Autriche. Et ce même si « NAK » répète à l’envi que le projet est solide, que la trajectoire ne bougera pas et que Luis Enrique – qui va prolonger de deux ans – n’a pas vocation à sauter, même en cas de sortie de piste prématurée en C1. Des affirmations qui, le cas échéant, seraient mises à l’épreuve de la réalité, même s’il serait encore possible de se qualifier en battant City et Stuttgart. Pas de blague.

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