Formule 1 Transferts Frédéric Vasseur espère faire venir Lewis ...
On ne pensait pas que la "silly season", période de toutes les rumeurs - surtout les plus folles - sur le marché des transferts en Formule 1, débuterait si tôt. Mais avec 14 des 20 pilotes du plateau en fin de contrat à l'issue du championnat du monde 2024, ce n'est peut-être pas étonnant. Jeudi, donc, le temps des spéculations a commencé, par un bruit de couloir spectaculaire : Lewis Hamilton, lié à Mercedes en 2024 et 2025, arriverait chez Ferrari, dès… 2025. Et quand Sky Sports a annoncé que la signature était actée, le monde de la Formule 1 s'est emballé.
Le site italien Formu1a.uno, proche de la Scuderia, affirmait ce jeudi matin en effet - ainsi que les références autosport.com et motorsport.com - que Ferrari travaille à cette option, suivant plusieurs fronts : John Elkann, président de la marque, et Frédéric Vasseur, directeur général de la Scuderia Ferrari. Les deux hommes tentent de convaincre le septuple champion du monde de 39 ans de se parer de rouge depuis des mois. John Elkann a eu un entretien téléphonique avec le Britannique en août dernier, avant que celui-ci ne signe un nouveau contrat de deux ans, et Frédéric Vasseur est toujours resté en excellents contacts avec son champion de Formule 3 (2005) et de GP2 (2006) des années ASM et ART.
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Echec ou 8e titre : deux motifs pour s'en aller
Lewis Hamilton en route pour Ferrari alors qu'il a un contrat de deux ans, que Toto Wolff a resigné avec Mercedes pour trois ans, c'est à tout le moins une hypothèse de travail à laquelle on croit fermement de l'autre côté des Alpes. Pourquoi ? Parce que Frédéric Vasseur n'a toujours par resigné Carlos Sainz, donc l'engagement arrive à échéance, pour faire équipe avec Charles Leclerc, qui vient tout juste de rempiler pour "plusieurs années", probablement cinq, jusqu'en 2029.
Il faudra surtout voir ce qu'il reste de la connexion Hamilton - Ferrari au soir du premier Grand Prix 2024, le 2 mars à Bahreïn. Si la Mercedes, de nouveau dessinée par James Allison après deux ratés monumentaux signés Mike Elliott (depuis remercié), est compétitive, il n'y aura peut-être plus urgence à aller voir ailleurs pour Lewis Hamilton. Mais les partisans d'un Lewis Hamilton en rouge pourront peut-être se dire qu'avec un huitième titre en poche, l'Anglais aurait accompli sa mission chez Mercedes et pourrait avoir envie d'un dernier grand frisson, à 40 ans. A moins que Ferrari ait rejoint Red Bull en haut de l'affiche avec sa voiture au design entièrement repensé. Ce qui ferait de la Rossa une monoplace très tentante...
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