La réélection d'Éric Borghini confirmée à la tête de la Ligue Méditerranée
Cette fois, la justice n'a pas donné raison à François Ponthieu. Alors que l'avocat et ancien patron de la DNCG dans les années 2000 avait obtenu, mi-décembre, l'annulation des élections de novembre 2020 à la Ligue Méditerranée, après lesquelles le président sortant Éric Borghini avait été réélu à son détriment, ses nouvelles demandes ont finalement été jugées irrecevables, ce jeudi, par le juge de l'exécution du tribunal judiciaire d'Aix-en-Provence, pour « défaut de pouvoir juridictionnel ».
Comme expliqué sur notre site, Ponthieu estimait ne pas avoir eu assez de temps pour préparer les nouvelles élections, ne présentant donc pas de nouvelle liste, et avait sollicité la justice pour obtenir un report. L'audience s'était déroulée le jeudi 17 février. Entre-temps, le samedi 26 février, Borghini, également avocat, membre du Comex de la FFF et président de la commission fédérale des arbitres, avait été réélu pour un mandat de quatre ans, avec 99,34 % des voix en tant qu'unique candidat.
Ponthieu fait part de sa volonté de faire appel de cette dernière décision. De son côté, à l'annonce des résultats, Borghini confiait sa satisfaction d'avoir surpassé « l'ignoble supercherie de François Ponthieu, qui lui explose à la figure et va complètement le discréditer, avant de le rayer définitivement de la carte du football ».