JO 2024. La pépite de la natation Léon Marchand : « J'ai un gros fan ...

Avec ses cinq titres de champion du monde de natation, Léon Marchand va débuter ces Jeux olympiques de Paris 2024 avec un statut d’ultra-favori. L’athlète originaire de Toulouse est engagé sur le 400m et le 200m 4 nages, mais aussi le 200m papillon et le 200m brasse.

Très attendu par l’équipe de France de natation et par la délégation française dans son ensemble, le nageur des Dauphins de Toec pourrait décrocher plusieurs titres olympiques. Ses dernières performances sont là pour illustrer ses promesses.

Le record mondial de Léon Marchand au 400m 4 nages

En 2023, lors des championnats du monde à Fukuoka au Japon, le Toulousain a pulvérisé le record du monde de Michael Phelps en réalisant 4’02’’50 sur le 400m 4 nages. Sur la même compétition, le nageur de 22 ans a été titré sur le 200m 4 nages et le 200m papillon.

Lors de la conférence de presse au Club France, Léon Marchand a livré, ce jeudi 25 juillet, son sentiment et ses premières impressions avant de débuter ses deuxièmes Jeux olympiques ce dimanche 28 juillet à 11h avec les séries du 400m 4 nages.

Actu : Après vos cinq titres de champion du monde et un statut de favori à gérer avant d’aborder les Jeux olympiques de Paris 2024, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Léon Marchand : C’est la première fois que j’aurai ce statut de favori. Je pense d’abord que je suis très heureux de faire partie de cette équipe de France. On a passé un bon moment à Vichy en stage terminal. Depuis qu’on est arrivé au village, il y a une superbe ambiance. J’arrive en favori grâce aux championnats du monde l’année dernière. Je vais essayer de gérer le mieux possible la pression. J’y arrive plutôt bien jusqu’à maintenant. Je sais qu’elle va monter dans les prochains jours. Mais c’est une chance d’être à la maison et d’être attendu comme cela.

Comment allez-vous vous servir de vos premiers Jeux olympiques effectués à Tokyo en 2021 ?

L. M : Je suis allé à Tokyo pour essayer de rentrer en finale. Je suis arrivé sixième. J’étais à une seconde et demie des meilleurs. Je me suis dit que dans quatre ans, je ferai peut-être partie des meilleurs. Ce serait cool, mais il va falloir bosser. C’est ce que j’ai fait. J’ai une position assez différente maintenant. Je suis plus attendu qu’avant Tokyo. En revanche, j’ai déjà l’expérience physique. J’étais plus spectateur à Tokyo. À Paris, on va essayer d’être plus acteur.

Qu’est-ce que vous ressentez par rapport à toute cette attente ?

L. M : J’essaie juste d’être moi-même. De base, je suis assez timide et calme. J’essaie de garder cet avantage, de me canaliser et de garder mon énergie pour le jour J qui sera dimanche (28 juillet) pour moi.

Comment réussissez-vous à gérer toute cette pression et cette attente autour de vous ?

L. M : C’est beaucoup à gérer pour un mec de 22 ans. Je m’en sors bien parce que je suis très bien entouré. Je travaille mentalement depuis 3-4 ans avec Thomas Sammut qui est mon préparateur mental. Mes parents jouent un grand rôle sur cet aspect, car ils ont aussi connu le haut niveau en natation et les Jeux olympiques. Ils m’apportent beaucoup au quotidien. Cela me permet de mieux gérer la pression aujourd’hui.

Avec des JO à domicile, qu’est-ce qui est prévu de la part de votre entourage de Toulouse et est-ce que vous allez couper votre téléphone d’ici à dimanche ?

L. M : J’ai un gros fan club qui arrive de Toulouse. Ça va être cool ! Ensuite, je vais garder mon téléphone parce que j’ai besoin de communiquer avec mon staff, mes parents et mon petit frère. Mais par contre, je vais couper les réseaux sociaux cette semaine pour essayer de me concentrer sur ce que je fais dans l’eau.

Propos recueillis par Nicolas Dendri, envoyé spécial au Club France

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