Qui est Léo Grasset, le YouTubeur français accusé de viol par plusieurs femmes
L’univers de YouTube est de nouveau entaché par de terribles accusations. Ce jeudi 23 juin, Médiapart publiait les témoignages de plusieurs femmes qui pointent du doigt Léo Grasset, propriétaire de la chaîne DirtyBiology, pour viol, violences psychologiques, sexuelles et comportement toxique. L’une des présumées victimes a notamment livré un récit glaçant à nos confrères. Cette dernière rapporte qu’elle aurait entretenu une relation « chaotique » avec le YouTubeur en 2015. Celui-ci aurait exercé une véritable « emprise » sur elle en jouant avec ses sentiments. C’est en juillet 2016 que la star de YouTube aurait montré une autre facette de sa personnalité lors d’une soirée un peu arrosée. Après avoir fait la fête avec des amis, il aurait retrouvé la jeune femme « vers 1h30 » afin d’assouvir ses désirs. « En colère », celle-ci aurait refusé. « Je lui dis plusieurs fois que je n’ai pas envie », raconte-t-elle à Médiapart.
« Ses mains autour de son cou »
Loin d’accepter le refus de celle que nos confrères ont nommée Lisa, Léo Grasset l’aurait « maintenue avec ses mains autour de son cou » avant de la « pénétr [er] avec des coups très forts ». « J’ai voulu crier et il n’y avait aucun son qui sortait de ma bouche », explique-t-elle avant d’ajouter qu’elle n’avait pas porté plainte. « À l’époque, je pense que si je porte plainte, ma carrière va être foutue. Au mieux, je vais être considérée comme la fille qui a été violée. Au pire, tous les autres vidéastes vulgarisateurs vont se liguer contre moi ». Selon la jeune femme, Léo Grasset aurait gardé le silence concernant cette agression sexuelle. Il aurait cependant reconnu ne pas avoir été « correct » et avoir fait « une erreur de jeunesse ».
C’est en juin 2014 que le jeune homme avait lancé sa chaîne YouTube avec son frère Colas. Le but du duo était alors de vulgariser la science. À ce jour, DirtyBiology compte plus d'un million d'abonnés.
V.B
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