Malmené à Lens, le PSG arrache la victoire grâce à Barcola avant ...
Le PSG s'est sorti du piège lensois dans la froideur de Bollaert au bout d'un match intense (2-1). Les Nordistes, très bons collectivement, pourront d'ailleurs nourrir des regrets puisqu'ils ont encaissé le deuxième but sur une frappe superbe dans la surface de Bradley Barcola en toute de fin match dans une période que Lens dominait (86e). Quelques instants plus tôt, Gianluigi Donnaruma avait même enlevé une frappe sèche de Jonathan Gradit, qui croyait bien avoir donné l'avantage aux siens (81e). Paris a, en fait, eu besoin d'une mi-temps de chauffe pour inquiéter les Sang et Or.
Les quarante-cinq premières minutes ont confirmé tous les défauts entrevus depuis le début de saison : une faiblesse sur les coups de pied arrêtés, un manque de présence de l'axe de l'attaque en l'absence d'Ousmane Dembélé, victime d'un virus, qui empêchait le PSG d'aller au bout de ses actions. Avec la mise au repos d'Achraf Hakimi, le PSG n'avait jamais été capable de changer de rythme en déroulant un football scolaire, sans prise de risque où Bradley Barcola et Désiré Doué, sur les côtés, ne faisaient quasiment aucune différence.
Lens, de son côté, après vingt minutes à chercher ses repères, ressortait bien, profitait des transitions pour piquer les défenseurs parisiens mais il manquait encore un peu de justesse technique sur les derniers gestes à l'image d'un contrôle raté de Mbala Nzola dans la surface (25e). Mais l'Angolais trouvait l'ouverture sur un corner (1-0, 36e) dans une défense apathique à l'image de Beraldo, le 8e but encaissé sur 16 sur un coup de pied arrêté.
En deuxième période, le PSG mettait enfin plus d'intensité, de vitesse et revenait par Fabian Ruiz sur un centre de Barcola qui prenait le meilleur physiquement sur Malang Sarr, trop fragile sur le coup (1-1, 59e). Ensuite, Lens poussait pour remporter la mise mais Donnaruma veillait. Et les Nordistes, à trop vouloir gagner, ont eu alors tendance à se jeter, à presser très haut au risque de prendre un contre. Lens doit apprendre aussi à gérer ces instants, à ne pas faire des pressings désordonnés. Paris a donc souffert, Enrique a su changer son système (en passant à 4 défenseurs) mais montré des limites défensives qu'il faudra régler face à Manchester City, mercredi. Notamment sur les coups de pied arrêtés.
33
Paris reste sur 33 matches sans défaite à l'extérieur en Ligue 1 (25 victoires et 8 nuls). Seul Milan entre 91 et 93 a connu une meilleure série avec 38 matches dans les cinq meilleurs Championnats.
Le joueur : Barcola de nouveau décisif
Bradley Barcola, après avoir inscrit un but en Coupe de France, en a fini avec sa disette en L1. Il n'avait pas plus marqué depuis le 9 novembre avec un doublé contre Angers. Important pour la confiance au moment d'aborder City. Il a ajouté à son bel après-midi une passe décisive pour Fabian Ruiz.