«Je me sentais tellement libéré, je m'amusais», savoure Kyrgios
«Je me suis senti tellement libéré dans le troisième et le quatrième sets. Je m’amusais beaucoup»: Nick Kyrgios a savouré sa victoire impressionnante contre Daniil Medvedev, dimanche, qui l’a envoyé en quart de finale de l’US Open.
Comment jugez-vous votre performance ?Nick Kyrgios: «Le premier set était le plus le plus important. Je pense que s’il avait remporté, ç’aurait été une tâche impossible pour moi de revenir et gagner. J’ai joué de la bonne façon. J’ai été incroyable en retour. Je me suis senti tellement libéré dans le troisième et le quatrième sets. Je m’amusais beaucoup, je profitais de chaque moment. Je suis vraiment fier de ça. Après, c’est seulement un 8e de finale. C’était une expérience incroyable évidemment de battre le N.1 mondial sur le Arthur Ashe. Mais je n’ai pas trop célébré, parce que je sais que si je joue contre lui neuf fois de plus, il sera probablement au-dessus de moi la plupart du temps.»
Est-ce la plus grande performance de votre carrière ?«Je pense que je suis plus fier de la façon dont j’ai su rebondir après tout ça. J’ai été dans des situations vraiment difficiles voire vraiment effrayantes (il sort de deux années noires plombées par une dépression et des pensées suicidaires, ndlr). Donc, sur le papier, je ne m’attendais probablement pas – on ne s’attendait pas – à ce que je gagne. Alors oui, c’est une belle victoire. Je suis presque soulagé que ce soit fini, parce qu’il y a tellement de pression à chaque fois que j’entre sur le court, tant d’attentes. Je suis juste super fier de ma performance, parce qu’il y a vraiment eu un moment où je ne pensais pas que j’étais capable de faire ça encore. Quand je luttais vraiment mentalement, je me sentais si déprimé tout le temps, je m’apitoyais sur mon sort. J’étais très égoïste. Puis j’ai réalisé à quel point je laissais tomber mes proches et j’ai voulu que ça cesse. J’ai relevé la tête, décidé de me remettre en forme tout d’abord. Après on verrait comment ça se passe. Evidemment, gagner aide. La motivation est là. C’est plus facile de s’entraîner, de se réveiller quand les choses vont bien.»
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Depuis votre finale à Wimbledon, vous considérez-vous comme un meilleur joueur ou un meilleur compétiteur ?«Je pense avoir réduit certaines de mes faiblesses. J’ai vraiment analysé ce que je devais améliorer au début de l’année, et j’ai travaillé dessus vraiment dur. Même si je ne suis pas ce joueur qui a été autrefois 13e mondial, je pense que je le suis redevenu. Et je pense même être meilleur que ça. J’ai tellement mûri. Quand je joue mal, je l’accepte, quand je joue bien, j’embrasse l’instant. Mais je reste le même.»