La Juventus, sans briller face au Milan AC, est en finale de la Coupe d'Italie

Italie - Coupe

Dans un match âpre et sans réelle émotion, la Juve s'est finalement contentée du 0-0 et de son avantage du match aller (1-1) pour se qualifier pour la finale. Un retour à la compétition sans conviction mais un résultat important.

Comme une reprise... Si le marchand de sable avait des humeurs de tournée avancée, nul doute que beaucoup, devant YouTube, où était seulement diffusé le match, n'ont pas vu toutes les minutes de ce Juve-Milan. Seules les vingt premières ont réellement été animées, et le match s'est résumé en une séquence d'attaque-défense, les locaux dans la peau de l'équipe (in)offensive. Au bout de douze minutes, les Bianconeri affichaient déjà 70% de possession.. avant que la partie ne s'emballe un peu. Andrea Conti, peu inspiré dans sa surface et auteur d'une main, offrait à Cristiano Ronaldo l'opportunité de mettre les siens sur les bons rails. Rares sont les penaltys loupés par le quintuple Ballon d'Or FF, mais en voilà-un (16e), sur le poteau du bienheureux Gianluigi Donnarumma. Et, non content de son oeuvre, le scénariste de cette demie-finale de coupe d'Italie venait ajouter un peu de piment.

Gianluigi Buffon n'eut que très peu à faire, comme son homonyme Donnarumma...

Dans la foulée du penalty loupé par CR7, Ante Rebic signait une “Nigel de Jong” sur le pauvre Danilo, fauché en pleine course par l'attaquant milanais. Lequel écopait d'un carton rouge on ne peut plus logique (16e), laissant ses coéquipiers dans un sacré pétrin. Car la Juventus poussait ensuite, asseyant un peu plus sa domination territoriale. Mais tout à tour, ni Douglas Costa (26e), ni Cristiano Ronaldo (28e, 39e), ni Blaise Matuidi (31e) ne trouvaient la faille en première période - durant laquelle la Juve tentait 13 fois (!) sa chance. Milan, de son côté, tentait de répondre dans un 4-4-1 des plus compacts, idéal pour contrer les envies turinoises et ensuite opérer en contre. Matthijs de Ligt, bien inspiré, annihilait quelques tentatives et Gianluigi Buffon n'eut que très peu à faire. Comme son homonyme Donnarumma... C'est là que le bât blesse. Si la Juve a évolué en supériorité numérique la majeure partie du temps dans ce match, jamais elle n'a su changer de rythme pour faire plier son adversaire. Une stérilité illustrée par Cristiano Ronaldo et Douglas Costa, deux des trois offensifs du jour, et ce malgré les inspirations de Paulo Dybala (49e, 71, 75e...) ou celle d'Alex Sandro en fin de rencontre (94e). Finalement, ce 0-0 des familles permet tout de même aux hommes de Maurizio Sarri d'accéder à la finale au bénéfice du but à l'extérieur (1-1 à l'aller). Ils y retrouveront Naples ou l'Inter.