Julie Le Galliard, ex-championne de France de boxe, meurt des suites du Covid-19
L’Est Républicain a annoncé ce lundi la disparition de Julie Le Galliard. La boxeuse de 31 ans, championne de France en 2015, est décédée durant le week-end. Après avoir contracté le Covid-19, elle luttait depuis de longues semaines à l’hôpital.
Un choc brutal et une immense émotion. Selon L’Est Républicain, Julie Le Galliard est décédée ce week-end à l’âge de 31 ans. La boxeuse française était hospitalisée depuis de longues semaines, après avoir contracté le Covid-19. Décrite comme "déterminée" et "toujours souriante", la combattante de Dombasle-sur-Meurthe était très appréciée dans le milieu de la boxe. Sacrée championne de France des -57 kg en 2015, elle avait fréquenté l’équipe de France de manière régulière entre 2013 et 2016.
Même si elle avait quitté la Lorraine pour s’installer dans la région lyonnaise, elle revenait souvent sur sa terre d’origine. Titulaire d’un diplôme d’éducatrice sportive et d’entraîneur, Julie Le Gaillard était particulièrement active auprès du club de sa ville d’origine, où elle a pris sa première licence en 2005.
"Boxeuse, bénévole, secrétaire, entraîneur…""Elle a beaucoup compté pour toutes les personnes côtoyant le club et a été très investie au sein de ce dernier durant de nombreuses années en tant que boxeuse, bénévole, secrétaire, entraîneur... Elle est un des piliers de Dombasle Boxe, a salué la structure de Meurthe-et-Moselle sur les réseaux. Merci pour tout Julie, tu es et resteras dans nos cœurs. Ton grand sourire flottera toujours à la salle Fernand Poirson."
Anne-Sophie Mathis, l’ancienne quadruple championne du monde, a rendu hommage à sa pote via un message touchant: "Julie était une amie très proche. Elle m'a toujours suivi au cours de ma carrière, elle a toujours été là. En 2015, lorsqu'elle a été championne de France, j'étais dans son coin autour du ring, avec René (Cordier). Il nous arrivait souvent de nous engueuler, parce que, comme moi, Julie avait du caractère... Mais elle avait aussi un côté fragile et avait parfois besoin de réconfort. Elle a souvent dormi à la maison, où nous passions des heures à discuter".