Les mascottes des JO distribuées aux médaillés sont fabriquées en ...

REPORTAGE - Il y aura un peu de Bretagne à ces Jeux olympiques de Paris. Une partie des mascottes olympiques et paralympiques, dont celles qui seront remises à tous les médaillés, sont fabriquées par le groupe Doudou et Compagnie dans l’usine de La Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine).

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, l’usine a ouvert ses portes au HuffPost à quelques jours de la cérémonie d’ouverture pour montrer comment sont produites ces peluches en forme de bonnet phrygien.

Car il n’y a pas que la phryge classique qui est produite depuis octobre 2022. L’usine confectionne également deux éditions collector, une dans un style métallisé (version olympique et para) et l’autre dans un style étoilé (olympique et para également). Les deux variantes sont limitées à 2024 exemplaires chacune et chaque peluche est numérotée. Donc 8 096 mascottes collector en tout.

Des mascottes médaillées

Il existe un autre modèle qui sera encore plus rare pour le commun des mortels. Comme le veut la tradition des Jeux olympiques, les athlètes qui montent sur le podium ne repartent pas les mains vides. Ils reçoivent également une phryge médaillée qui partage la couleur de leur médaille. Alain Joly, président de Doudou et Compagnie, explique qu’« à peu près 5 000 mascottes » seront offertes au cours des deux compétitions.

Les médaillées ne se distinguent pas seulement avec les trois couleurs des médailles. Elles sont aussi plus petites et lestées pour éviter qu’elles ne tombent des plateaux des hôtesses lors des cérémonies de remise de prix. Sur les mascottes olympiques, le mot « Bravo » est cousu dans le dos tandis que sur les mascottes paralympiques, la couleur de la médaille est inscrite en braille sur la prothèse au lieu de « Paris 2024 » sur les peluches paralympiques classiques.

« Ce que je sais, c’est que je ne ferai ça qu’une seule fois dans ma vie. C’est assez valorisant de se dire qu’une [mascotte] médaillée d’or ira dans la main d’un champion » Sabrina, couturière chez Doudou et Compagnie.

Dans cette usine qui se trouve entre deux enseignes de grande distribution, devenir le fabricant des mascottes officielles des JO représente « un vrai challenge », rapporte Alain Joly, « car il fallait produire des mascottes à tous les prix ». La fabrique française a permis à l’entreprise de produire « un peu plus de 30 % des mascottes pour les Jeux de Paris ». Le reste étant fabriqué dans une usine en Chine.

Pour les employés qui travaillent à La Guerche-de-Bretagne, participer de cette manière aux Jeux olympiques est une expérience unique. « Ce que je sais, c’est que je ne ferai ça qu’une seule fois dans ma vie. C’est assez valorisant de se dire qu’une [mascotte] médaillée d’or ira dans la main d’un champion », raconte Sabrina, une couturière de l’usine. En espérant qu’un maximum de mascottes avec une médaille en or seront données aux athlètes français.

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