J'irai au bout de mes rêves : ce téléfilm est une petite leçon d'humanité
Quand un garçon pas comme les autres rencontre une fille, ça donne une fiction tendre et drôle.
© Prod.
Diffusion le 14 septembre à 20h30 sur RTL-TVIJamais deux sans trois. Stéphanie Pillonca nous avait déjà émus avec Apprendre à t’aimer – dans lequel un couple apprenait la trisomie de son nouveau-né – et avec Handigang qui sensibilisait le public aux défis quotidiens relevés par les personnes handicapées. Elle récidive aujourd’hui avec J’irai au bout de mes rêves. On y découvre Antoine, 25 ans. Porteur de la trisomie 21, il a été élevé par son père qui n’a jamais laissé le handicap se mettre en travers du bonheur de son fils. Et aujourd’hui, Antoine est un garçon heureux. Il a des amis, qu’il rejoint régulièrement à la salle de sport, et il travaille. Et puis surtout, il est amoureux. Dans le collège où il est employé, il vient de rencontrer la nouvelle surveillante, Bianca. Une nana qui elle aussi a des rêves, dont celui de devenir chanteuse. Une rencontre bouleversante, source de rires mais aussi de larmes.
Ce joli téléfilm s’appuie sur un solide casting: Guillaume de Tonquédec, Cristiana Reali et Annie Grégorio, entre autres. Et pour incarner les deux personnages principaux Camille Lou et Samuel Abitbol. Loin d’être une inconnue, l’actrice – qu’on retrouve également cette semaine dans la série événement Les combattantes – s’est confiée sur ce tournage un peu particulier avec Samuel, son partenaire dans le téléfilm, qui est un acteur trisomique: ”La différence ne handicape pas mais elle ouvre les cœurs. On n’est absolument pas dans l’artifice et la fabrication mais directement dans l’authentique. Je me suis retrouvée face à quelqu’un qui a la même empathie que moi. Ce tournage a été un rêve”. Une jolie réussite, saluée par la critique. Au récent Festival de Luchon, Samuel Abitol (Un si grand soleil, Mention particulière) a reçu le prix du meilleur espoir masculin pour sa prestation.