Rohingyas : L'influenceur Jérôme Jarre s'explique après la ...

«J’ai fait de la grosse merde en communication », reconnaît Jérôme Jarre qui, en 2017, a levé près de quatre millions d’euros pour soutenir les Rohingyas – une minorité musulmane persécutée en Birmanie – et dont la probité est mise en cause par le documentaire #Love Army, où es-tu Jérôme ?, diffusé par Prime Video depuis le 20 mars 2024.

Invité par Mouloud Achour sur le plateau de Clique, sur Canal+, l’influenceur a livré sa version des faits et a surtout répondu à la question qui brûle toutes les lèvres : « Mais où est passé tout cet argent, Jérôme ? ».

Il tient d’entrée à clarifier les choses en affirmant que l’entièreté de la somme récoltée « est allée à des ONG », rapporte le site Ozap, précisant que seules quarante minutes de l’entretien ayant été diffusées dans Clique, le reste est consultable sur la plateforme MyCanal.

Une première mission « remplie »

Après avoir évoqué la création de la #LoveArmy, dans les rangs de laquelle on trouvait alors des youtubeurs tels que Mister V, Natoo ou Seb la Frite et des célébrités comme Omar Sy et Dj Snake, Jérôme Jarre rappelle le succès d’une première mission en Somalie…

Mais lorsque Mouloud Achour l’interroge sur la mission dans un camp de réfugiés Rohingyas au Bangladesh, le jeune homme explique que les choses ont été moins simples car « au bout de deux semaines, j’ai compris qu’il y avait des lois et qu’on n’allait pas pouvoir donner de cash aux Rohingyas ».

Des réactions « pas très cool »

Plus loin, l’influenceur confie que depuis la sortie du documentaire le concernant, il reçoit « beaucoup de choses pas très cool sur les réseaux sociaux » ; pour lui, c’est dû au fait que « le teasing de ce documentaire laisse entendre qu’on ne sait pas où est l’argent », alors que lui affirme qu’il est allé à des ONG.

Enfin, Jérôme Jarre a reconnu avoir donné de faux chiffres à un journaliste de France 2 venu faire un reportage au Bangladesh, souligne Ozap. Déjà que le doute soulevé par le documentaire de Prime Video ne joue pas en sa faveur, cet aveu pourrait achever de convaincre ses détracteurs que tout n’est pas blanc-blanc dans cette « affaire »…