Jean-Louis Trintignant en sept films
Trintignant n’avait pas prévu d’être acteur de cinéma. Et des 120 films qu’il tourna, il n’en retenait qu’une petite dizaine, ou les jours d’immense optimisme une trentaine. Nous en avons sélectionné dix.
Avant le film «Amour» de Michael Haneke, le film qui avait la préférence de Trintignant était «le Conformiste» de Bernardo Bertolucci, tourné à Rome en 1970, où il incarne un homme qui, par nécessité d'être comme tout le monde, d'effacer le traumatisme d'un viol qu'il a subi enfant et celui d'un meurtre qu'il croit avoir commis, adhère au parti fasciste dans l'Italie des années 30. Jean-Louis Trintignant excelle dans ce personnage ambigu et ignoble. (Mars Film. Marianne Productions/Coll Christophe L)