Déjà qualifié pour les huitièmes de finale, le Japon écrase l'Espagne
Déjà qualifiées après les deux premières journées, Japonaises et Espagnoles se disputaient la première place du groupe C, ce lundi, et c'est la sélection nippone qui s'est nettement imposée (4-0), grâce à une première période écoeurante d'efficacité (3-0, à la pause). Elle rencontrera la Norvège en huitièmes de finale, samedi prochain (10 heures), à Wellington, tandis que la Roja sera opposée à la Suisse, le même jour (7 heures), à Auckland.
Si sa future adversaire semble davantage à sa portée, il lui faudra montrer beaucoup d'autres choses que ce que l'on a pu voir au Regional Stadium de Wellington. L'Espagne a dominé, mais sans jamais être réellement dangereuse, et surtout a été transpercée beaucoup trop facilement à chaque contre-attaque, ou presque, des Japonaises. Ces dernières ont marqué sur leurs trois premiers tirs cadrés, au sein d'une défense centrale espagnole dépassée, à l'image d'Irene Paredes.
Hinata Miazawa a inscrit un doublé, devenant ainsi la meilleure buteuse de la compétition (4 réalisations), remportant ses deux duels face à Misa Rodriguez (12e, 40e), également trompée, d'un tir contré dans la surface, par Riko Ueki (29e). Et c'est sa remplaçante (68e), Mina Tanaka, qui a clos le score, d'une magnifique frappe enroulée du pied gauche (82e), au cours d'un second acte qui a encore vu les Espagnoles, sans imagination, dominer, vainement.
Le Japon réussit donc un sans-faute pour l'instant (9 points, 11 buts marqués, 0 encaissé), rappelant qu'il s'agit d'une nation forte du football féminin, vainqueur de la Coupe du monde 2011 et finaliste en 2015.
Dans l'autre match de ce groupe C, qui ne valait plus que pour l'honneur, la Zambie a battu le Costa Rica (3-1), signant ainsi la première victoire de son histoire en Coupe du monde. La sélection africaine a vite mené, sur des buts de Lushomo Mweemba (3e) et Susan Banda (31e, s.p.), s'est fait un peu peur sur la réduction du score de Melissa Herrera (47e), avant de sceller son succès grâce à Racheal Kundananji (90e + 3).