Pastilles d'iode et alerte nucléaire : faut-il vraiment prendre de l’iode stable en prévention ?
Suite au bombardement de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie par l'armée russe, et alors que l'Ukraine compte quatre centrales en activité, la France a envoyé à l'Ukraine 2,5 millions de doses d'iode.
De quoi raviver la peur du nucléaire en Europe où les demandes de pastilles d'iode ont augmenté en flèche ces derniers jours. "Dans le contexte de conflit en Ukraine, une hausse significative des demandes de comprimés d’iode est constatée en officine ces derniers jours", confirme l’Ordre des pharmaciens dans un communiqué du 5 mars 2022.
Pourquoi prendre de l'iode en cas d'accident nucléaire ?Face au contexte, la prise de pastilles d'iode stable (iodure de potassium) constitue l’une des trois mesures qu’un préfet peut prendre en cas d’accident nucléaire, avec la mise à l’abri et l’évacuation des populations.
Le comprimé d’iode stable va notamment empêcher la thyroïde d’absorber l’iode radioactif rejeté en cas d’accident nucléaire.
L’iode stable protège-t-il contre tous les dangers d’un accident radioactif ?La prise de comprimés d’iode stable (ou iodure de potassium) est fortement recommandée en cas d’irradiation. L’iode vient "saturer" la glande thyroïde, ce qui empêche la fixation des substances radioactives qui ont pu être respirées ou ingérées.
"En revanche, la prise de comprimés d’iode stable ne protège pas contre les autres éléments radioactifs, comme le césium 134 ou le césium 137, potentiellement (...)
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