Takuma Sato remporte l'Indy 500 pour la seconde fois
Disputée à huis clos et reportée de trois mois en raison de la pandémie de COVID-19, la 104e édition des 500 Miles d'Indianapolis a été particulièrement animée, pour ne pas dire agitée. Plusieurs sorties de piste sont venues interrompre l'épreuve, qui s'est même conclue sous neutralisation après le crash impressionnant de Spencer Pigot à quatre tours de l'arrivée.
Cet accident est venu mettre un terme à la belle bagarre que se livraient en tête Takuma Sato et Scott Dixon, suivis de près par Graham Rahal et Santino Ferrucci. Le Japonais semblait avoir pris un avantage définitif, qu'il a conservé pour s'imposer. Trois ans après son premier succès à l'Indy500, décroché en 2017 avec Andretti Autosport, il entre un peu plus dans la légende de la plus grande course sur ovale du monde en doublant la mise, cette fois sous les couleurs du Rahal Letterman Lanigan Racing.
Lire aussi :Sato s'est imposé devant Dixon qui, s'il est vaincu, fait naturellement une très belle opération au championnat IndyCar, dont il était déjà un solide leader. Rahal complète le tiercé de tête.
Tenant du titre et parti loin sur la grille, Simon Pagenaud n'a pas pu se mêler à la lutte aux avant-postes et termine 22e à deux tours du vainqueur. Pour son deuxième départ à l'Indy 500, Fernando Alonso a cette fois vu l'arrivée mais là aussi sans jouer la gagne, lui qui rêvait de Triple Couronne avant de renouer l'an prochain avec la F1 : l'Espagnol se classe 21e à un tour.
Vainqueur en 2016 pour sa première participation, Alexander Rossi a d'abord reçu une pénalité pour un contact avec Sato puis a abandonné sur sortie de piste. Álex Palou, Conor Daly, Oliver Askew, Dalton Kellett et Marcus Ericsson étaient eux aussi partis à la faute auparavant.
500 Miles d'Indianapolis