EN DIRECT - Un hommage national est rendu ce lundi 2 décembre aux soldats tombés il y a une semaine lors d'une opération anti-djihadistes.
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«Au nom de la nation, je m'incline devant leur sacrifice, devant la douleur des familles, devant les parents, les épouses, les compagnes, les enfants. J'assure du soutien du pays tout entier les frères d'armes des treize», poursuit le président de la République qui salue le rôle des pays membres du G5 Sahel : «Tous les autres poursuivent le combat au Sahel, sans trêve aucune. Ils se tiennent debout aux côtés des armées du Sahel qui paient aussi le prix du sang».
Le président de la République salue ensuite la mémoire de chacun des treize soldats morts :
» LIRE AUSSI -Qui sont les treize militaires français morts au Mali?
- Valentin Duval,24 ans- Pierre Bockel, 28 ans- Julien Carrette, 35 ans- Romain Chomel de Jarnieu, 34 ans- Benjamin Gireud, 32 ans- Jérémy Leusie,33 ans- Andrei Jouk,43 ans- Antoine Serre, 22 ans- Romain Salles de Saint-Paul, 35 ans- Alexandre Protin, 33 ans- Alex Morisse, 31 ans- Nicolas Megard, 35 ans- Clément Frison-Roche, 28 ans
« La liberté a hélas le goût du sang versé.
Loin de France, ce 25 novembre, 13 de nos soldats son tombés. [...] Des commandos firent appel à des renforts aériens il fallait agir vite pour porter l'estocade. [...] Cinq hélicoptères décollèrent de Ménaka et de Gao appuyés par une patrouille de mirages 2000. [...] La solitude de cette nuit sans étoile rompue par une explosion, celle du Cougar et d'un Tigre [deux hélicoptères] en collision »
Le silence a succédé au son du tambour. Les treize cercueils recouverts du drapeau sont dans la cour des Invalides, sur deux rangs.
Au son du tambour, les treize cercueils pénètrent dans la cour. Les drapeaux se baissent et les militaires saluent au passage de ces soldats tombés.
Pour chaque militaire tué, au cercueil succèdent une photo, le képi et les décorations portées par leurs camarades de régiment.
Alors que l'opération «Barkhane» est de plus en plus décrié au Mali, le présidentIbrahim Boubacar Keïta assure son soutien à la France en se rendant à l'hommage national.
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Il avait appelé les Maliens à ne pas « mordre la main » de ceux qui leur viennent en aide, dont la France, face aux expressions d’hostilité à la présence de forces étrangères dans le pays en guerre.
Il a par ailleurs fixé au 14 décembre le lancement officiel du dialogue national dit inclusifqu’il a mis sur les rails en mai et qui a donné lieu à des mois de consultations. Il est censé mettre les Maliens autour de la table et établir une feuille de route.
Suivant le protocole très codifié, les traits graves, le président de la République a rendu hommage au drapeau et a passé les troupes en revue, l'hymne nationale a été jouée devant un détachement de chasseurs alpins.
Le cortège présidentiel est arrivé aux Invalides. En silence, Emmanuel Macron, accompagné de son épouse, Brigitte Macron, entre dans la cour, salue son homologue malien puis les officiels, notamment les maires des villes des régiments touchés, dont François Bayrou, le maire de Pau.La cérémonie officielle va débuter. Emmanuel Macron salue ensuite les officiers-généraux présents.
Le ministre des Affaires étrangères,Jean-Yves Le Drian, la ministre des Armées, Florence Parly, le commandeur général de Paris, le général Bruno Le Ray, et le premier ministre, Édouard Philippe, font leur entrée dans la cour des Invalides.C'est également une première : le président de la République du Mali,Ibrahim Boubacar Keïta, est présent.
Le Figaro vous propose de suivre en vidéo l'hommage national.
» A VOIR - L’hommage national en direct
Les deux anciens présidents, Nicolas Sarkozy et François Hollande, sont arrivés dans la cour des Invalides, de même que le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand.
Sous le mandat de Nicolas Sarkozy, de nombreux soldats français étaient morts en opération extérieure en Afghanistan. François Hollande a quant à lui lancé l'opération militaire au Mali, en 2013.
»Mort de 13 soldats au Mali: le plus lourd bilan depuis l’attentat du «Drakkar» en 1983
Les ministres sont arrivés discrètement, mais le gouvernement est déjà présent. Parmi eux, la ministre des Armées, Florence Parly, la secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, Geneviève Darrieussecq, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, ou le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. On a également vu le président du Conseil constitutionnel et ancien premier ministre, Laurent Fabius.
Au total, plus de 2500 personnes sont attendues. La cérémonie est ouverte au public, les coursives sont pleines, mais silencieuses et recueillies.
Comme le veut le protocole, c'est le gouverneur militaire de Paris, le général de corps d'armée Bruno Le Ray, qui commande cette cérémonie. Il est la "puissance invitante".L'officier-général, qui a ses bureaux aux Invalides, passe les troupes en revue.
On reconnait sur les images les régiments des soldats tombés :
- Le képi bleu «cobalt» des soldats de l'Alat(aviation légère de l'armée de terre)- Le képi blanc des légionnaires de la Légion étrangère- Les uniformes blancs des chasseurs alpins
Plusieurs unités sont déjà présentes dans la cour des Invalides. Parmi elles, des détachements de régiments dont sont issus les 13 militaires tués. On les voit présenter les honneurs devant le drapeau. Ici, des chasseurs alpins reconnaissables à leur uniforme et leur béret blanc. La Marseillaise résonne ensuite.
L’ancien officier et historien de la guerre Michel Goya rend hommage aux treize soldats victimes de l’accident d’hélicoptère au Mali et juge l’opération Barkhane «bloquée mais indispensable».
» LIRE AUSSI - Michel GOYA :«Sans Barkhane ce serait le chaos»
Le Figaro est sur l'esplanade des Invalides pour suivre l'hommage.
Retrouvez une sélection d'articles du Figaro à propos de la collision qui a coûté la vie à 13 militaires français.
- Qui sont les treize militaires français morts au Mali?
- Mort de 13 soldats au Mali: le plus lourd bilan depuis l’attentat du «Drakkar» en 1983
- L’hélicoptère, un élément clé des opérations militaires françaises- À Pau, où «tout le monde connaît un militaire», le choc et le deuil
- Barkhane: le journal d'un officier de Légion
- «On ne s'y fait jamais», le quotidien des femmes de militaires
Emmanuel Macron présidera cet après-midi aux Invalides, en présence du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, un hommage national ouvert au public en l'honneur des treize militaires morts au Mali.
Les deux anciens présidents de la République Nicolas Sarkozy et François Hollande sont attendus à partir de 14h40.
La cérémonie se déroulera de 15h à 17h devant 2500 personnes.Environ un millier de places sont réservées pour le grand public, il suffira de se présenter devant les portes des Invalides, ouvertes dès 13h30.
L'opération Barkhane concerne 5 pays du Sahel, elle lutte contre les groupes terroristes islamistes.
» LIRE AUSSI - Mali: l’impasse politique pèse sur l’opération «Barkhane»
Relisez l'analyse d'Isabelle Lasserre, du service international du Figaro sur l'opération Barkhane au Mali.
«À chaque mort dans les opérations extérieures, les mêmes questions ressurgissent.Elles ont cette fois été posées, en plein émoi national, par Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise. La France doit-elle rester au Mali? Ne devrait-elle pas s’abstenir plutôt que de s’enliser? À chaque drame humain, les engagements français sont questionnés, fragilisés par l’émotion nationale»
» LIRE AUSSI : Au Sahel, Paris porte le fardeau de l’Europe
La photo illustre que l'Armée de Terre est touchée en ses nombreuses institutions. On reconnait l'uniforme blanc et le béret des chasseurs alpins (au centre), le képi blanc des légionnaires de la Légion étrangère (à gauche), le béret bleu «cobalt» de l'ALAT, l'Aviation légère de l'Armée de Terre (en haut) et l'uniforme bleu de l'Ecole militaire interames (à droite).
De nombreuses personnes, civiles et militaires, se sont déplacées pour rendre hommage aux 13 militaires français tués lundi 25 novembre. Sur le pont Alexandre III, ils ont salué les 13 corbillards qui rejoignaient les Invalides.
» Voir aussi -Hommage national: la procession des cercueils des 13 soldats tués au Mali
Près de six Français sur dix soutiennent l'intervention militaire française au Mali malgré l'accident.
Pour en savoir plus, voici notre article sur ce sondage
Ce bilan de 13 militaires français tués est l'un des plus lourds pour l'armée française. En 1983, l'attentat contre le site du Drakkar à Beyrouth au Liban avait coûté la vie à 58 militaires. Une cérémonie aux Invalides avait également eu lieu.
Retrouvez dans le lien ci-dessous l'éditorial d'Alain Peyrefitte paru dansLe Figarole 3 novembre 1983 :
» Attentat du Drakkar le 23 octobre 1983: l’adieu aux paras dans la cour des Invalides» Mort de 13 soldats au Mali: le plus lourd bilan depuis l’attentat du «Drakkar» en 1983
Sur les treize victimes de l'accident, sept servaient dans le 5e régiment d'hélicoptère de combat (5e RHC) de Pau (Pyrénées-Atlantiques), les autres victimes servaient au 4e régiment de chasseurs (4e RCH) de Gap (Hautes-Alpes), le 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) de Varces (Isère) et le 2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol (Hérault)
» LIRE AUSSI - Qui sont les treize militaires français morts au Mali?
Les 13 militaires français (de gauche à droite) :
- Valentin Duval,24 ans- Pierre Bockel, 28 ans- Julien Carrette, 35 ans- Romain Chomel de Jarnieu, 34 ans- Benjamin Gireud, 32 ans- Jérémy Leusie,33 ans- Andrei Jouk,43 ans- Antoine Serre, 22 ans- Romain Salles de Saint-Paul, 35 ans- Alexandre Protin, 33 ans- Alex Morisse, 31 ans- Nicolas Megard, 35 ans- Clément Frison-Roche, 28 ans
Dès cette fin de matinée, nous avons constaté que des centaines de personnes se pressaient sur le pont Alexandre III, à Paris,
pour assister au passage des 13 corps, en route vers l'Hôtel des Invalides.
Nous suivons ici l'hommage national rendu aux 13 militaires français tués au Mali le 25 novembre 2019. Ces 13 soldats sont morts dans la collision de deux hélicoptères, lors d'une opération contre l'Etat Islamique dans l'est du pays.
» LIRE AUSSI -Soldats morts au Mali: comment va se dérouler l'hommage aux Invalides