Sur le plateau du Téléthon, le journaliste Henri Sannier raconte son combat contre la paralysie
L’ancien journaliste de télévision Henri Sannier, touché par une maladie auto-immune qui l’a laissé paralysé pendant deux ans, est venu témoigner de son combat contre la maladie sur le plateau du Téléthon.
Publié: 4 décembre 2022 à 00h04Temps de lecture: 2 minLes téléspectateurs n’avaient pas revu le journaliste Henri Sannier depuis 2017, année de sa retraite après une carrière passée sur les plateaux d’informations, d’abord au journal télévisé de France 2, puis à la présentation de « Tout le sport » sur France 3.
Le journaliste, âgé de 74 ans, est revenu à l’antenne ce vendredi soir 2 décembre, pour soutenir la cause du Téléthon. Et c’est surtout en tant que malade qu’il est venu convaincre de la nécessité de soutenir la recherche médicale.
Aux côtés de Michel Drucker et Kev Adams, parrain de l’édition 2022 de cette grande campagne caritative, Henri Sannier a expliqué avoir traversé deux années ternies par de graves soucis de santé.
Les ennuis ont commencé en décembre 2020 lorsque le journaliste, par ailleurs très sportif, a été percuté de plein fouet par une voiture lors d’une sortie à vélo en baie de Somme. Il se remet néanmoins assez vite de ses blessures, mais ressent peu à peu des fourmis dans les doigts et des difficultés à marcher. Jusqu’à ce que la paralysie le gagne. Les médecins diagnostiquent une neuropathie, une maladie neurologique auto-immune.
« Refaire du vélo »Pendant de longs mois, mains et jambes paralysées, il reste en fauteuil roulant.
L’éclaricie arrive en juin 2022. Le journaliste parvient à remarcher à la faveur d’un traitement par plasmaphérèse, qui consiste à renouveler le plasma.
« Je n’ai jamais été malade de ma vie, et j’ai attrapé une maladie auto-immune (…) Et là bing, on se retrouve allongé, on ne marche plus pendant un an et demi à deux ans », a-t-il expliqué vendredi soir. « Là j’ai réussi à reprendre d’abord parce que dans la tête il faut être fort et puis j’ai été aidé par beaucoup de gens. . « Je viens tous les mois à Paris pour une plasmaphérèse avec des gens extraordinaires et compétents, et je les remercie du fond du cœur », a-t-il souligné avant d’ajouter :
« Et maintenant je remarche et j’attends qu’une chose, c’est de refaire du vélo . » Lire aussi Téléthon: plus de 60 millions d’euros de promesses de dons samedi soirVOS DROITS. Repris par une grosse entreprise, le salarié garde ses responsabilitésÀ partir du 1er janvier 2023, le ticket de caisse va disparaître