Guy Marchand: «Mais qu'est-ce qu'on s'est trompé sur moi!»
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ENTRETIEN - Depuis le début des années 1960, l’artiste à plusieurs facettes mène un parcours singulier. À 83 ans, cet inclassable populaire, musicien avant tout mais aussi auteur et acteur, se raconte à la faveur de la sortie d’un nouveau disque, «Né à Belleville».
C’est dans un hôtel vide des environs de la gare de Lyon que Guy Marchand reçoit. Ce Bellevillois vit désormais en Provence, auprès de son fils, où il conduit une vieille Cadillac. Ce jour-là, il est «monté» à Paris pour évoquer son nouvel album, Né à Belleville (Artmada/Pias). Un disque crépusculaire, aux textes soignés, dont les compositions ont été assurées par l’accordéoniste virtuose Ludovic Beier. Une belle manière de replacer Guy Marchand, ce célèbre inconnu, dans la musique. Clarinettiste, saxophoniste, pianiste, guitariste et chanteur, il est un musicien avant tout. S’il s’est illustré dans le cinéma, travaillant avec quelques-uns des meilleurs réalisateurs français, le jazz n’a jamais été loin de cet homme qui se présente comme un «chanteur de charme».
LE FIGARO. - Votre album, Né à Belleville, est une excellente surprise…
Guy MARCHAND. - Ça fait un certain temps que j’écris plutôt des bouquins. Puis j’ai eu la chance de rencontrer Ludovic Beier, un musicien extraordinaire, qui
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