"Au départ, un banal mal de dent" : Guillaume Durand se confie sur son cancer de la mâchoire
Le journaliste avait caché le combat qu'il menait depuis des mois : un terrible cancer. Aujourd'hui de retour, il a décidé de raconter son calvaire.
Il a décidé de raconter son combat face à la maladie. Le journaliste Guillaume Durand a en effet été opéré d'un cancer de la mâchoire en juin dernier. Avant de contracter le Covid.
Il s'est confié lors d'un entretien au Parisien dans lequel il s'est confié sur les longs mois qu'il a dû affronter face à la maladie.
"Si mon opération avait été déprogrammée, je ne serais plus là aujourd'hui"Il a voulu témoigner par rapport à toute l'actualité liée au Covid.
"Après avoir entendu les politiques et les médecins, c'est important que les malades parlent. Si mon opération avait été déprogrammée, je ne serais plus là aujourd'hui."
Avant d'ajouter : "Et quand j'ai eu le Covid, c'est le vaccin qui m'a sauvé."
"Ça a commencé par un banal mal de dent au printemps"Au départ, "ça a commencé par un banal mal de dent au printemps."
Le premier diagnostic tombe qui rejette la possibilité d'un cancer. Mais après le retrait d'une molaire et une hémorragie "inexpliquée", une biopsie est tout de même pratiquée et on lui annonce qu'il a une tumeur cancéreuse.
Et pour traiter ce cancer, il faut retirer la tumeur.
"Ce n'est pas tout à fait naturel de manger avec un bout de sa jambe"On lui propose alors une opération chirurgicale très intense, d'une durée de neuf heures. Et on lui explique qu'on va devoir remplacer sa mâchoire par un bout de son péroné, l'os de la jambe.
Le médecin qui a expliqué l'opération "m'a insufflé l'idée que je pourrais m'en sortir."
Avant d'ajouter : "C'était le tournant de ma vie."
"Ce n'est pas tout à fait naturel de manger avec un bout de sa jambe."
Des mois très longsLe journaliste explique : "J'ai beaucoup pensé à la mort."
Il décrit le quotidien d'un malade, "il y a eu des nuits noires", les médicaments les traitements lourds, les effets secondaires, "je n'arrivai même plus à lire".
Et après les effets de la chimiothérapie et de la radiothérapie : "Ça déclenche une avalanche de fatigue phénoménale."
En plus de la perte des cheveux ou de sa voix changée, il annonce : "Mes mains tremblaient au point de ne pas réussir à viser ma bouche quand je mangeais."
Et puis il a contracté le Covid, "qui m'a mis à plat".
Sans compter que "certains se sont dit que je ne m'en sortirais pas moralement."
Mais le journaliste est de retour : il lance une émission à partir du 23 janvier sur Radio classique. Il sera également sur BFM.