Grève dans l'Éducation nationale ce mardi 26 janvier
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Une fois encore, les syndicats de l’Éducation nationale comptent dire au ministre Jean-Michel Blanquer tout le mal qu’ils pensent de son action. Mardi 26 janvier, les personnels sont ainsi invités à faire grève et manifester sur l’ensemble du territoire français. En Isère, le mouvement est porté par les syndicats CGT, Solidaires, FSU, FO, PAS, et Snalc. Rendez-vous est donné place de Verdun à Grenoble à partir de 14 heures.
Manifestation d’enseignants en janvier 2020 devant le rectorat de Grenoble. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Les revendications ? Les syndicats réclament « des créations massives de postes et moins d’élèves par classe » (voir encadré), l’amélioration des conditions de travail des personnels ou encore le dégel du point d’indice et une revalorisation salariale. Mais aussi « l’abandon des discussions du Grenelle », accusées de chercher à dégrader le service public d’éducation. Et enfin l’abrogation des « réformes désastreuses » initiées par le ministre de l’Éducation nationale.
Les organisations étudiantes se joignent au mouvement lancé dans l’Éducation nationaleLes personnels de l’Éducation nationale ne sont pas les seuls à se mobiliser. Le syndicat lycéen UNL se joint ainsi aux revendications de l’intersyndicale des personnels. De plus, en parallèle, plusieurs organisations étudiantes comptent elles aussi donner de la voix, en l’occurrence l’Union des étudiants de Grenoble, ainsi que les unions syndicales de Sciences-Po Grenoble et de l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble.
Les étudiants ont manifesté le 21 janvier 2021 devant le rectorat de Grenoble face aux mesures prises pour raisons sanitaires. © Simon Marseille – Place Gre’net
Les étudiants expriment leur circonspection sur les récentes annonces formulées par Emmanuel Macron concernant le repas étudiant à un euro ou la reprise des cours un jour par semaine. Tous les campus ne disposent en effet pas d’un restaurant universitaire, rappellent-ils. Quant à la journée de cours, la mesure « reste flou[e] et insuffisant[e], alors que les mouvements étudiants réclament un retour en demi-jauges », écrivent les organisations.
Idem pour ce qui est du « chèque santé » permettant la consultation d’un psychologue. Les étudiants jugent par ailleurs qu’il « ne remplacera pas un investissement conséquent dans les services du Crous et les services de santé universitaire ». Autant de raisons pour lesquelles les étudiants ne se jugent pas pris au sérieux et appellent eux aussi au rassemblement place de Verdun à 14 heures.
La restauration scolaire annulée à GrenobleConséquences directes du mouvement ? Comme toujours, la Ville de Grenoble informe les parents d’élèves que la restauration scolaire sera annulée sur la journée du 26 janvier. « Cette décision d’annulation est liée à l’impossibilité de garantir par avance la préparation/mise en chauffe, le service des repas et l’encadrement des enfants dans chacune des écoles », expliquent les services municipaux.
La restauration scolaire est annulée à Grenoble en raison du mouvement de grève. © Ville de Grenoble
L’accueil des enfants avec un repas froid fourni par les parents sera possible si les professionnels sont en nombre suffisant. De même, la garderie du matin comme le temps périscolaire de 16 heures ne sera assuré qu’en fonction du nombre de professionnels présents dans l’établissement. L’information est donc à vérifier par les parents auprès des agents municipaux des écoles où sont scolarisés leurs enfants.
Florent Mathieu160 postes de moins dans le secondaire pour l’académie de GrenobleComme va évoluer le nombre d’enseignants à la rentrée 2021 – 2022 ? Dévoilées le 16 décembre 2020, les « dotations académiques » provoquent (sans surprise) la colère des syndicats. À commencer par le SNU, dont le membre du comité technique isérois François Lecointe fait le point sur les annonces.
Lycée Champolion. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Sur le second degré, l’académie de Grenoble enregistre « une perte de 160 postes, avec une hausse attendue de 1115 élèves dans les collèges et les lycées pour la rentrée », répond François Lecointe. Qui estime par ailleurs la hausse des heures supplémentaires insuffisante pour rattraper la baisse du nombre d’enseignants.
Sur l’enseignement primaire, l’Isère hérite en revanche de 16 postes supplémentaires. Des créations liées à la politique de dédoublement pour les établissements classés en réseau d’éducation prioritaire, précise le syndicaliste. Ainsi, le département de la Savoie, qui ne compte que deux zones d’éducation prioritaire (contre 13 en Isère), se voit pour sa part gratifié… de zéro création de poste pour le premier degré.