Agression à Grande-Synthe : la victime, un jeune homme de 22 ans ...
Philippe avait 22 ans et était animateur dans un centre socio-éducatif grand-synthois. Il a été agressé dans la nuit du 15 au 16 avril par une bande d'au moins trois individus. Il est décédé des suites de ses blessures.
Dans la nuit du 15 au 16 avril, sur la commune de Grande-Synthe, le corps inconscient d'un homme âgé de 22 ans a été découvert par les secours. "Il présentait plusieurs traces de coups, notamment au visage" détaille le parquet de Dunkerque, qui a ouvert une enquête pour meurtre en bande organisée.
L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) alors que le jeune homme est décédé des suites de ses blessures le 16 avril. Les premiers éléments de l'enquête indiquent qu'au moins trois individus pourraient avoir commis ces faits. "Un mis en cause a été interpellé et est actuellement en garde à vue, il s'agit d'un mineur" ajoute le parquet.
"C'est avec une profonde et infinie tristesse que nous partageons la nouvelle du décès de notre fils, notre frère, notre ami...Philippe". Le jeune homme "s'est lâchement fait agresser par plusieurs individus alors qu'il rentrait chez lui. Il est mort le lendemain de ses blessures". Décris la famille du défunt dans un message posté sur une cagnotte en ligne. S'ils font appel à la générosité des internautes, c'est pour offrir des "adieux dignes" à cet animateur du centre socio-éducatif de Grande-Synthe. En l'espace de quelques heures, plus de 10 000 euros ont été récoltés.
"Ne cédons pas à la peur, ni à l'esprit de vengeance." Martial Beyaert, maire de Grande Synthe a décidé de réagir en vidéo sur les réseaux sociaux de la commune. Il y appelle les Grand-Synthois et Grand-Synthoises au calme dans une prise de parole d'une minute.
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Si les circonstances de l'agression restent encore à confirmer, le climat semble se tendre dans la commune. "Dans ces moments difficiles pour notre ville, je vous demande de garder votre sang-froid. Et de ne pas céder aux injonctions, aux dérapages sur les réseaux sociaux et dans la vie de tous les jours" termine-t-il sa prise de parole.