"On fait le beau pour exister" : Gilles Lellouche cash sur ses débuts au cinéma

Interrogé ce dimanche 9 janvier dans le Journal du dimanche (JDD), Gilles Lellouche s'est confié sur ses débuts au cinéma, et l'acteur est notamment revenu sur la manière d'appréhender la célébrité.

Gilles Lellouche, dont la femme a été touchée par le Covid-19 fin 2020, est revenu dans les colonnes du Journal du dimanche (JDD) ce dimanche 9 janvier sur la façon dont il a appréhendé le début de la célébrité. A la veille de ses 50 ans, Gilles Lellouche a confié être plus anxieux sur la question du temps qui passe, et moins sur le fait d'obtenir des critiques négatives. Celui qui a fait de l'audace sa marque de fabrique a confié : "Maintenant, j'ai moins peur, parce que j'arrête de me regarder". A ses débuts en revanche, ce n'était pas gagné. "Quand on débute, on fait le beau pour exister." Mais aujourd'hui, Gilles Lellouche est serein, et voit les choses avec plus de facilité. "Au bout de vingt ans, je m'en fous : je fais aujourd'hui ce métier avec moins de narcissisme", a-t-il expliqué.

Le réalisateur du Grand Bain, qui met à l'honneur Philippe Katerine, se satisfait du succès de son long-métrage, qui a accumulé 4,2 millions de spectateurs. "C'est con, mais ça donne des ailes !", a-t-il souri. "Après, c'est long, une carrière : il faut savoir gérer l'image que les gens ont de vous, les rôles qu'on peut jouer sans risquer de se répéter". Mais, même s'il se réjouit de la réception du film avec Guillaume Canet, confie en effet qu'aujourd'hui, l'une de ses plus grandes craintes serait de tomber dans une forme de redondance : "Mon pire cauchemar serait d'entendre dire un jour : 'Là, il fait du Lellouche !', s'est-il exclamé.

Lors d'une interview accordée au JDD en août 2021, Gilles Lellouche était revenu sur les César 2019, qui avaient copieusement boudé son film Le Grand Bain, alors même qu'il se classait parmi les grands succès de l'année 2018. Il avait d'ailleurs été nommé dans huit catégories mais seul Philippe Katerine avait remporté le César du Meilleur Acteur dans un second rôle. Beau joueur, Gilles Lellouche avait commenté : "Je n'ai jamais été accro aux récompenses, je n'ai jamais été premier de la classe, je ne vais pas le devenir aujourd'hui..."

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.