Ligue des champions Le Bayern Munich bat Galatasaray grâce à ...
Le Bayern Munich réussit la passe de trois. Bousculés comme rarement cette saison par une très belle équipe de Galatasaray, les Munichois se sont pourtant imposés à Istanbul (1-3), mardi soir, lors de la troisième journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions.
Sauvés à plusieurs reprises par un très grand Sven Ulreich, les joueurs de Thomas Tuchel s’en sont remis au talent de Kingsley Coman (7e), Harry Kane (72e) et de Jamal Musiala (78e) pour consolider leur première place du groupe A. Mauro Icardi (29e) avait réduit la marque sur pénalty pour les Stambouliotes.
Les Bavarois ont eu chaud. Longtemps malmenés par une très séduisante équipe de Galatasaray, les joueurs de Thomas Tuchel ont pourtant fini par s’imposer une troisième fois dans cette phase de poules de la Ligue des Champions. Mais que ce fût compliqué pour des Munichois assiégés de toute part par une formation stambouliote qui aurait pu mettre fin à l’invincibilité du Bayern en C1 cette saison avec un peu plus de réussite lors de son très gros temps fort.
Mais à trop vouloir gâcher, l’équipe d’Okan Buruk s’est bien malgré elle exposée à un réveil, certes tardif, mais terriblement cruel d’un Bayern Munich. Le géant bavarois reste sans pitié pour qui ne sait pas profiter de ses temps faibles. Alors oui, les Bavarois ont parfaitement entamé leur soirée stambouliote en prenant d’entrée les choses en main sur une frappe croisée imparable de Kingsley Coman (7e, 0-1) à la suite d’une mauvaise lecture de Kazmincan Karatas.
Aussi précoce et précieux soit-il, ce premier but de la saison du Français en Ligue des champions ne s’est finalement révélé être qu’un cache-misère pour une équipe du Bayern non seulement en grande panne d’inspiration sur le plan offensif, mais aussi inhabituellement fébrile sur le plan défensif.
Logiquement rejoints à la marque dès la demi-heure de jeu sur une splendide panenka de Mauro Icardi (29e, 1-1), les Munichois ont ensuite courbé l’échine pendant de longues minutes avant de finalement profiter du logique essoufflement des locaux pour crucifier les 52 000 supporters du RAMS Park à l’orée du dernier quart d’heure.
Kingsley Coman fête son but lors de la rencontre entre Galatasaray et le Bayern Munich en Ligue des champions
Crédit: Getty Images
Maintenu en vie par un Sven Ulreich plusieurs fois décisif devant Kerem Akturkoglu (8e, 37e), le Bayern s’en est alors remis au talent de son autre joueur en forme du moment, Harry Kane (72e, 1-2) fructifiant tout d’abord un bon centre de Jamal Musiala (78e, 1-3), avant de servir sur un plateau l’international allemand pour un troisième but bavarois synonyme à la fois de break et de troisième victoire consécutive en C1.
Cliniques à défaut d’avoir affiché une totale sérénité en terre stambouliote, les Munichois renforcent leur leadership en tête du groupe A avec un total désormais de 9 points au compteur soit cinq longueurs d’avance sur son dauphin et très valeureux rival du soir Galatasaray (4 points).
L'Inter Milan est toujours invaincu cette saison en Ligue des champions, après sa victoire laborieuse (2-1) à domicile face au RB Salzbourg, mardi lors de la 3e journée. Pendant sept minutes, Simone Inzaghi a sans doute regretté d'avoir choisi de faire tourner son effectif et de laisser notamment sur le banc Marcus Thuram.
Et ce, même si Alexis Sanchez, préféré à l'international français, n'a pas démérité et a même ouvert la marque à la 19e minute, pour son premier but depuis son retour à l'Inter après sa saison à l'OM.
Mais l'entraîneur italien, qui avait choisi de se passer de deux autres titulaires habituels, Nicolo Barella et Federico Dimarco, a vu son équipe se faire bousculer pendant l'essentiel de la rencontre par le RB Salzbourg, sans complexe à l'image du virevoltant Roko Simic, fils de l'ancien international croate Dario Simic, passé par l'Inter (1999-2002).
A la 57e minute, c'est logiquement que les Autrichiens ont égalisé grâce à l'Israélien Oscar Gloukh, déjà tout près de surprendre Yann Sommer dès la 4e minute, au terme d'un superbe mouvement qui a pris à contrepied une défense milanaise empruntée. Piqués au vif, les leaders du Championnat d'Italie n'ont mis que sept minutes pour reprendre l'avantage par Hakan Calhanoglu sur un penalty consécutif à une faute sur Davide Frattesi.
L'entrée en jeu dans la foulée de Thuram et son entente avec Lautaro Martinez ont permis aux Milanais d'éteindre les derniers espoirs autrichiens, même si le but de l'Argentin a été refusé pour un hors-jeu de Frattesi, qui avait été judicieusement alerté par le Français (81e).