Gaël Monfils s'en sort au premier tour du Masters 1000 de Monte ...

C'est sous le ciel bas et nuageux d'une journée grandement perturbée par la pluie que Gaël Monfils (40e mondial) a remporté un match bien mal embarqué au premier tour du Masters 1000 de Monte-Carlo. Initialement opposé à l'Australien Jordan Thompson (32e), Monfils avait appris quelques instants avant son match qu'il jouerait finalement un autre Australien en la personne d'Aleksandar Vukic (65e), repêché après le forfait de son compatriote.

Entre un Français que l'on sait capable de commencer ses matches piano piano et un Australien qui devait se mettre dans le match, la rencontre avait du mal à trouver son rythme. Mais la fin du premier set valait le détour. Monfils s'y montrait enfin offensif face à un Vukic qui avait trouvé le bon positionnement derrière sa ligne.

De quoi se diriger vers un tie-break finalement logique. Monfils y obtenait une balle de set, mais Vukic l'écartait. L'Australien se montrait plus efficace, notamment face à une campagne d'amorties mal touchées par Monfils, dans la suite de ce jeu décisif qu'il allait remporter à sa deuxième occasion.

Restait à savoir comment Monfils allait réagir. Parfaitement, à vrai dire. Avec un break rapide dans la poche, il parvenait à se libérer et à faire valoir sa puissance supérieure à la frappe. Parfait dans ce deuxième set malgré un physique qui commençait à grincer, il égalisait grâce à un double break.

Dos au mur dans le 3e set

On pouvait penser la machine française bien relancée, mais rien n'est jamais simple avec Gaël Monfils. Avec lui, il se passe toujours quelque chose et ses matches sont remplis d'émotions. Alors qu'il venait d'égaliser, il semblait finalement complètement carbonisé. Vukic lui faisait mal. À 4-1 pour l'Australien, le sort du match semblait plié, surtout face à ce Monfils qui semblait perdu.

Et puis, Gaël a fait du Monfils. Dos au mur, il s'est relâché. Et quand il est comme ça, peu de choses lui résistent. Sans en faire des tonnes, mais en assurant ses frappes, Monfils a refait son retard. Et plus il se relâchait, plus Vukic se tendait. La dynamique s'inversait et plus rien n'allait empêcher le vétéran français de filer vers la victoire. On se régale d'avance de voir ce que ça va donner face à Daniil Medvedev, numéro 4 mondial, au prochain tour.