Métropole de Lyon. La visite de Gabriel Attal à l'école incendiée de ...

La visite de Gabriel Attal à l’école Marcel-Pagnol de Meyzieu a été annulée ce vendredi 28 juin à midi. Car elle a viré au grand cirque politique…

Alors que le Premier ministre était en route pour l’établissement, qui a été incendié par deux mineurs la semaine dernière, son cabinet aurait appris que le maire LR Christophe Quiniou refusait de lui ouvrir.

Du moins, c’est ce qu’a soutenu la députée sortante de la 13e circonscription Sarah Tanzilli, devant l’école où elle devait accueillir le chef du gouvernement. « L’attitude du maire est lamentable, a condamné la parlementaire. Il a même menacé de bordeliser la venue du Premier ministre en faisant un scandale devant les caméras. »

« La moindre des choses aurait été de me tenir au courant »

Mais cette version a rapidement été contredite par le maire de Meyzieu, qui a fini par arriver sur place.

S’il a reconnu avoir lancé aux équipes de Gabriel Attal qu’il « n’était pas là pour servir de paillasson aux uns et aux autres » et qu’il n’appréciait pas la récupération politique de l’incendie, il n’aurait pas catégoriquement refusé d’ouvrir les portes de l’école.

« La moindre des choses aurait été de me tenir au courant de l’horaire d’arrivée du Premier ministre plutôt que de m’appeler 10 minutes avant. Mais j’allais bien ouvrir. La preuve je suis venu. »

Vidéo Progrès / Joël Philippon

Et Christophe Quiniou s’est efforcé de le prouver plus encore en dégainant un trousseau de clés.

« Il a peur que je dénonce sa scandaleuse récupération politique »

Déboulant également sur place, l’ancien député LR de la 13e circo et candidat dimanche Philippe Meunier émettait alors une théorie un brin fantaisiste sur l’annulation de dernière minute de Gabriel Attal : « Il a su que j’étais là et il a eu peur que je dénonce sa scandaleuse récupération politique pour tenter de sauver Sarah Tanzilli qui est aux abois. Il ne vaut pas mieux que Tiffany Joncour du Rassemblement national qui est venue se faire filmer devant l’établissement brûlé. Son attitude est indigne d’un Premier ministre. »

« C'est affligeant »

Face aux accusations de récupération politique, Sarah Tanzilli s’est immédiatement inscrite en faux : « Il me semblait juste normal que l’Etat puisse venir au chevet de cette école. Il était d’ailleurs question de trouver des solutions pour accompagner au mieux la mairie. Mais tout a été orchestré par Christophe Quiniou et Philippe Meunier pour politiser cette visite. C’est affligeant. »