Kiev frappée, le G7 veut intensifier la pression sur Moscou... Le point sur la situation en Ukraine
Un mort et plusieurs blessés. Selon plusieurs journalistes de l'AFP, quatre missiles ont touché un quartier d'habitations proche du centre-ville de Kiev. Sur le plan humain, une personne est décédée à la suite de ses frappes et six autres ont été blessées, selon Vitali Klitschko, maire de la capitale. Quatre d'entre elles ont été admises à l'hôpital, d'après l'édile. Il s'agit d'"intimider les Ukrainiens (...) à l'approche du sommet de l'Otan", une organisation honnie par la Russie, a-t-il poursuivi, quelques jours avant le sommet de l'Alliance atlantique, du 28 au 30 juin à Madrid.
Moscou nie tout bombardement volontaire. Selon le ministère russe de la Défense, la "cible" de ces missiles était l'usine d'armement Artiom, "en tant qu'infrastructure militaire". Quant aux dégâts sur les immeubles résidentiels, la Défense russe les impute à la défense anti-aérienne ukrainienne. Par ailleurs, un député ukrainien - Oleksiï Gontcharenko - avait affirmé sur Telegram que les Russes avaient tiré 14 missiles sur Kiev et sa région. "Une partie des missiles a été abattue. Mais seulement une partie", a souligné le président Zelensky
De plus en plus de frappes en dehors des zones de combats. Entre samedi et dimanche, plus de 50 frappes ont été recensées près de Kiev, Khmelnytskyï, Lviv (ouest), Tcherniguiv (nord), Mykolaïv (sud), Kharkiv (nord-est) et dans la région de Dniepropetrovsk (centre). Des bombardements qualifiés "d'anormaux" par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW). Ceci étant, ces frappes permettent surtout à la Russie de rappeler à l'armée russe et aux Occidentaux que l'armée de Vladimir Poutine peut toucher l'ensemble du territoire ukrainien.