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DIRECT. Guerre en Ukraine : un bombardement russe sur une base ukrainienne a fait 87 morts, annonce Volodym...

DIRECT Guerre en Ukraine  un bombardement russe sur une base ukrainienne a fait 87 morts annonce Volodym

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #UKRAINE

17h07 : Starbucks, qui avait temporairement fermé les 130 établissements portant son nom en Russie après l'invasion de l'Ukraine, annonce avoir pris la décision de quitter définitivement le pays. L'entreprise va continuer à payer les quelque 2 000 employés travaillant en son nom pendant six mois.

16h25 : C'est la fin de ce tchat avec Maryse Burgot, merci à tous pour vos nombreuses questions. Demain, Luc Lacroix, correspondant de France Télévisions à Moscou, qui suit le conflit du côté des séparatistes pro-russes, interviendra à son tour dans ce direct.

16h23 : Fort heureusement, je ne fais pas de cauchemars. Et si un jour je commence à en faire, il faudra se poser la question de continuer à faire ça. Quand bien même je serais triste, je ne me permettrais même pas de le dire, car moi je suis confortable dans ma maison tandis que les Ukrainiens sont toujours sous les bombes. Donc je ne me le permets pas. Même par rapport à ceux qui sont restés en France : ils ont déjà supporté votre absence, vous n'allez pas leur imposer en plus votre état d'âme.

16h17 : Avez-vous des cauchemars quand vous assistez ou voyez des scènes similaires aux exactions de Boutcha ou au bombardement du théâtre de Marioupol ?

16h16 : France Télévisions sait toujours où je suis, c'est une obligation. Le téléphone marche, le wifi marche, pas de décalage horaire, donc je peux appeler mes enfants tous les jours. Je ne serai pas là alors que mon fils va passer son bac, ça je n'aime pas. J'ai la faiblesse de penser que je ne transmets pas de stress, ils pensent que ça va bien se passer car je leurs dis que ça va bien se passer. Ils sont grands, ils comprennent. Et en même temps la vie continue pour eux, je ne leur prends pas trop la tête avec ça, ils ne regardent pas ce que je fais et ça me va très bien. Il faut faire du retour un non-évenement pour ses proches : ce n'est pas un héros qui rentre, c'est Maman.

16h15 : Bonjour Maryse et merci pour votre travail formidable et votre courage sans faille ! Votre famille comprend-elle votre envie de retourner là-bas pour la 4ème fois, alors que c'est une guerre d'artillerie et de plus en plus dangereuse ? Êtes-vous en relation constante avec France Télévisions ? Savent-ils à chaque instant où vous vous trouvez ?

16h14 : On fait des rotations de trois semaines. Pour les conditions de vie sur place, ça dépend des missions et des moments : lors de ma première mission, j'ai beaucoup dormi dans des abris, des sous-sols, à Kharkiv notamment. Pour ma troisième mission on s'est trouvé un petit hôtel, pas loin de Kramatorsk, qui n'était pas trop exposé. C'était un grand luxe de dormir chaque soir dans notre chambre.

16h12 : Bonjour, combien de temps restez-vous d'affilée et quelles sont vos conditions de vie là-bas ?

16h13 : Pour nous, c'est facile, car on est en reportage. Je relate ce que je vois, donc j'y crois. C'est ça la force du reportage, c'est pour ça qu'il faut continuer à y aller, même quand tous les médias du monde sont sur place. On est tellement récompensé en étant en reportage, car on est plus sûr de ce qu'on dit car on l'a vu. Quand je suis à Paris en desk c'est plus compliqué. Dans ce cas-là, on se fie aux organes de presse sérieux (AFP, Reuters), à nos sources habituelles, aux Révélateurs de France Télévisions...

16h12 : Bonjour FI, bonjour Maryse Burgot, comment arrivez-vous à lutter à votre échelle contre les fake news ?

16h11 : Comment faites-vous pour vérifier les informations au milieu de cette bataille de la désinformation ?

16h09 : Non, pas vraiment. On voit bien quand on tourne avec les soldats ukrainiens qu'ils nous laissent aller que là où ils souhaitent que nous allions. J'ai voulu faire un sujet sur le très grand nombre de blessés et de morts côté ukrainien et je n'ai pas réussi. Mais la journaliste qui a pris ma place a réussi, donc ça peut vouloir dire qu'on n'avait pas le bon contact. Parfois on tombe sur quelqu'un qui dit "oui, je t'emmène". J'ai senti parfois être face à des pro-russes qui n'osaient pas le dire.

16h06 : Certains groupes armés essaient ils d'orienter vos sujets ? D'émettre des avis sur ce qu'il faut ou non raconter ?

16h07 : Je ne crois pas car je n'étais pas à Boutcha. Ce que j'ai vu à Kramatorsk, beaucoup d'autres l'ont vu donc pourquoi moi ? Ce que j'ai vu sur le ministre de l'Intérieur, je pensais à un moment qu'on allait me réclamer mes vidéos mais ça n'a pas été le cas. Et il y a déjà tant à faire avec les civils...

16h06 : Bonjour Madame, merci pour le courage que vous et les équipes travaillant avec vous faites preuve pour que nous puissions avoir l’information la plus sincère et juste possible. Pourriez-vous être amenée à témoigner dans les procès en cours contre les soldats de l’armée russe en fonction de la couverture des événements effectuée ?

16h06 : Il y a une minorité qui reste pro-russe dans le Donbass, ce sont certains qui sont restés et qui sont dans les abris. Mais c'est très différent de 2014 [lors de l'annexion de la Crimée par la Russie], et beaucoup sont devenus pro-Occidentaux. Les gens ont le goût de l'Europe, de l'Occident. Kharkiv c'est une ville branchée, plus tournée vers nous que vers la Russie. La plupart des pro-russes que j'ai croisés sont souvent des personnes âgées, défavorisées, qui sont nostalgiques de la Russie communiste.

16h04 : Bonjour et merci de répondre à nos questions. Quel est l'état d'esprit de la population en particulier dans le Dombas. Elle est souvent présentée comme pro russe. Est-ce toujours le cas?

16h04 : On nous propose de faire des débriefs avec des psys, et un psy m'a appelée pour savoir si ça allait, mais je n'y ai pas eu recours. Je gère très bien mes retours. Je suis tellement contente et reconnaissante d'être là entière. Au début, quand je suis dans la rue je me demande parfois pendant une fraction de seconde quel est le bruit que j'entends. Mais je ne suis pas traumatisée, sinon je ne repartirais pas.

16h02 : ce n'est pas trop étrange de revenir dans une vie "normale" après avoir vu tant d'horreur? Faites vous des debrief avec des psy ou autre?

16h10 : Le bombardement de la gare de Kramatorsk c'était quelque chose d'incroyable, de réaliser qu'un missile pouvait tomber sur une gare pleine de civils en train de fuir. C'étaient des scènes très difficiles. Juste avant la guerre, j'étais là quand le ministre de l'Intérieur a été visé par des obus de mortier à la sortie d'une tranchée, et ce jour-là j'ai réalisé que ça serait une guerre dure. Car s'ils étaient capables d'essayer de tuer le ministre de l'Intérieur c'est que tout était permis. Et puis une rencontre avec une femme dans le métro de Karkhiv qui a réussi à faire que sa petite fille n'entende jamais les bombardements en la gardant toujours très en profondeur dans les rames du métro.

16h00 : Bonjour Maryse, pouvez-vous nous raconter un moment particulièrement fort pour vous en tant que journaliste depuis le début de ce conflit en Ukraine ?

16h01 : Je lui dirais qu'il a raison, car c'est le plus beau métier du monde, donc il ne faut pas qu'il renonce. Ça n'existe pas beaucoup de devenir comme ça grand reporter. En général, c'est un chemin, où on commence à faire des choses en France, même si ça ne s'applique pas à tout le monde. Les qualités sont les mêmes que pour devenir journaliste : de la curiosité, de l'empathie et une sorte d'optimisme chevillé au corps qui permet de se dire "de toute façon je vais revenir et ça va très très bien se passer".

15h58 : Bonjour Madame et merci. Que diriez-vous à un étudiant en journalisme qui se destine au métier de grand reporter ? Quelles sont les qualités à avoir ? Les étapes à franchir ? Bonne fin de journée

16h00 : Sur mes dernières missions, j'ai souvent été dans mon couloir un peu seule. Je n'ai pas été à Kiev donc je n'ai pas été dans de grandes bandes de journalistes. On décompresse beaucoup une fois qu'on a envoyé notre sujet, car on mange déjà, ce qui nous arrive rarement dans la journée. Mais l'ambiance n'est pas trop à la fête. A Kramatorsk, les gens de l'hôtel se demandaient s'ils allaient fermer ou pas... Vous n'avez pas tellement envie de vous marrer. On décompresse en rentrant en France.

15h57 : question plus légère : l’ambiance avec les autres journalistes sur place vous permet elle parfois de décompresser ?

15h59 : Un bon fixeur c'est le nerf de la guerre, sans bon fixeur on travaille très mal. Au tout début de la guerre c'était très difficile pour eux et on les comprend. Nous on est Occidentaux, eux sont Ukrainiens, ils avaient à gérer les problèmes de leurs familles (faut-il évacuer ou non ?). Ca fait partie du métier de gérer leur stress aussi. Mais sans eux on n'y arrive pas. C'est une guerre qui est très présente sur les réseaux sociaux, en ukrainien, donc on a besoin d'eux. Le matin ils appellent leurs contacts, ils peignent les réseaux sociaux, je dis ce que j'aimerais faire et ils me disent s'ils pensent que c'est possible, ils traduisent...

15h54 : Quels sont vos rapports avec les fixeurs? Est ce qu’ils ont une approche de journaliste ou est ce qu’ils servent pour régler les problèmes? Est ce qu’un bon fixeur est obligatoire pour une bonne mission?

15h55 : Le reportage sur une zone de guerre, c'est toute une série de renoncements. On renonce souvent car on se rend compte que c'est trop dangereux. On a des casques et des gilets pare-balles qu'on porte quasiment tout le temps. On décide ensemble, surtout avec nos fixeurs, de là où on va. Le mot "travail d'équipe" prend tout son sens, car ce n'est pas possible d'emmener des gens sur un terrain de guerre où ils n'ont pas envie d'aller, même si ça se décide parfois très vite. Avoir de l'expérience ne suffit pas vraiment : vous pouvez avoir pris toutes les mesures de sécurité de la Terre et avoir 30 ans d'expérience, quand le missile tombe sur vous, il tombe sur vous.

15h52 : En premier lieu merci, votre engagement et votre courage méritent notre respect et notre admiration. Comment faites-vous pour assurer votre sécurité et celle de votre équipe ? Avez-vous dû parfois renoncer et comment gérez-vous ça ?

15h52 : Je n'ai pas peur mais je suis sous pression, je suis tendue. Si on a peur, on n'y va pas. Il m'arrive d'avoir des moments de "peur", quand un obus ne tombe pas très loin. Mais c'est quelque chose d'instinctif. J'espère rester neutre, je crois qu'on l'est. On a des équipes avec des séparatistes russes, de l'autre côté. Notre métier c'est de rester le plus neutre possible. Au début, quand vous voyez le bombardement de la gare de Kramatorsk vous avez un peu de mal à vous dire "je vais rester neutre". Mais il faut le rester.

15h49 : Bonjour Maryse Burgot, avez-vous eu peur ? Comment faire pour rester neutre dans de telles situations ? Comment vous faites pour ne pas prendre partie pour un camp ? Bravo pour ce que vous faites !

15h50 : On cherche à couvrir le mieux possible le conflit, à raconter des histoires, on travaille beaucoup avec les civils mais aussi avec l'armée. Pour trouver des histoires il faut prendre sa voiture, aller vers le front, aller vers les zones sensibles. Ce n'est pas ça qui est difficile. Ce qui est compliqué c'est l'appréhension du danger. Quand est-ce qu'on avance ? Quand est-ce qu'on s'arrête ? Il y a des dizaines d'histoires, mais comme on a déjà fait beaucoup de choses, il faut aller chercher les suivantes sur des zones très tendues. C'est un savant dosage : est-ce que ça vaut le coup de prendre des risques pour faire ce sujet ?

15h47 : Bonjour Maryse Burgot, merci pour votre travail. Comment fait on pour trouver toujours de nouvelles infos, des scoops, dans un conflit qui se ralentit voir s'immobilise ?

15h46 : C'est quand même très différent dans la nature de la guerre. En Ukraine on est dans une guerre d'artillerie, avec des tranchées, une ligne de contact qui est figée à certains endroits et pas à d'autres. Comme entre Jérusalem et la Palestine, on pensait que rapport de force était disproportionné en Ukraine, il ne l'est peut-être pas tant que ça même si la situation est compliquée pour le Donbass.

15h45 : Bonjour Mathilde, ma question à Maryse est la suivante : peut-on comparer le Donbass à Jérusalem et la Palestine qui sont en conflit depuis des décennies ? Vous remerciant d'avance pour votre réponse. Bonne fin de journée ☀ Stéphane de Thonon-les-Bains, allez les jaunes

15h45 : Je trouve que c'est un conflit particulièrement dangereux à couvrir. On est maintenant dans une guerre d'artillerie, avec des tirs d'obus quasi permanents sur les zones où nous allons. Il y a très peu d'accalmie et donc pour faire un sujet il faut aller dans ces zones. C'est dangereux, plus que ce que j'ai fait auparavant.

15h44 : Merci Madame Burgot, bravo pour votre travail de terrain. Voyez-vous des spécificités au conflit actuel, par rapport aux conflits que vous avez été amenée à couvrir dans le passé ? Comment ces spécificités impactent-elles votre travail et la journaliste que vous êtes ?

15h44 : Oui, il y a un risque que le public se lasse. J'ai déjà vécu ça en Syrie, où je voyais que les gens n'en pouvaient plus de cette fin de guerre contre Daech. Même aujourd'hui, la guerre en Ukraine ne fait plus l'ouverture de nos journaux. Mais je suis convaincue qu'il faut continuer à y aller. Quant à se renouveler, je pars lundi pour la 4e fois durant trois semaines, et en fait on trouve toujours de nouveaux angles, car la situation est tellement dure qu'on trouve toujours des histoires.

15h41 : Est-ce qu'il est difficile de trouver des nouvelles choses à raconter au bout de trois mois de guerre ? Craignez vous que le public se lasse de ce sujet ?

15h44 : J'accueille dès à présent dans ce direct la grand reporter Maryse Burgot, qui a passé plusieurs semaines en Ukraine pour couvrir l'invasion russe. Elle répondra à vos questions pendant une demi-heure, particulièrement sur la manière de couvrir un conflit qui s'installe dans la durée. N'hésitez pas à lui poser vos questions en commentaires avec le mot-clé #UKRAINE.

14h16 : Vous êtes plusieurs à remercier Maryse Burgot, grand reporter pour France Télévisions, qui sera dans ce direct pour répondre à vos questions à partir de 15h30. Elle évoquera plus particulièrement la manière de couvrir un conflit qui dure, comment continuer à intéresser les gens, etc. N'hésitez pas à m'envoyer vos interrogations dès maintenant avec le mot-clé #UKRAINE.

14h15 : Juste pour dire mon admiration pour Maryse et tous les autres journalistes qui couvrent cette guerre. Sans eux, nous n'aurions que de la désinformation. Vous méritez le respect. Prenez soin de vous.

14h03 : Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, 87 personnes sont mortes dans une attaque russe le 17 mai contre une base militaire ukrainienne dans le nord du pays. Il intervenait en visioconférence à la réunion annuelle du Forum économique mondial de Davos (Suisse).

13h38 : Voici un best-of des contenus à ne pas manquer sur notre site :

• Législateur, contrôleur, porte-voix... On vous explique à quoi sert un député

Après le massacre de Boutcha, les témoignages glaçants des victimes de viols commis par l'occupant russe

Face aux sanctions imposées par les Occidentaux, l'économie russe se trouve-t-elle dans une impasse ?

13h33 : Vadim Chichimarine, le premier soldat russe jugé pour "crime de guerre" depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui vient d'être condamné à la prison à perpétuité, va faire appel. "C'est la condamnation la plus sévère et toute personne sensée ferait appel", a déclaré l'avocat du jeune homme. (EFREM LUKATSKY / AP / SIPA)

13h30 : A vos claviers ! A partir de 15h30, je recevrai dans ce direct Maryse Burgot, grand reporter pour France Télévisions, qui a passé plusieurs semaines en Ukraine pour couvrir la guerre entre Kiev et Moscou. Elle répondra à vos questions pendant une demi-heure sur la manière de traiter un conflit qui s'étend dans le temps. N'hésitez pas à m'envoyer vos interrogations dès maintenant avec le mot-clé #UKRAINE.

12h46 : Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé au forum de Davos, en Suisse, davantage d'armes et des sanctions "maximum" contre Moscou, avec notamment un arrêt complet du commerce avec la Russie. Il a aussi réclamé davantage d'armes pour son pays.

12h27 : Le sergent Vadim Chichimarine, 21 ans, avait admis avoir abattu Oleksandre Chelipov, un civil de 62 ans, dans le nord-est du pays au cours des premiers jours de l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe.

12h26 : Le premier soldat russe jugé pour "crime de guerre" depuis l'invasion de l'Ukraine a été reconnu coupable et condamné à la prison à perpétuité.

12h19 : Il est midi. Voici un nouveau point de l'actualité du jour :

On l'aura attendue longtemps : l'équipe de la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne s'est retrouvée à l'Elysée ce matin pour son premier Conseil des ministres qui lance véritablement le second quinquennat d'Emmanuel Macron. Suivez notre direct.

"Je ne pouvais plus supporter de le voir, d'en souffrir et que lui ne soit inquiété en rien." Margaux, une ancienne militante centriste de 35 ans, a porté plainte pour viol contre Damien Abad. Elle a accepté de témoigner.

Météo France a levé l'alerte orange aux orages dans la vingtaine de départements concernés dimanche, après de gros dégâts localisés. Des pluies ou des averses orageuses sont tout de même attendues ce matin dans une large moitié nord du pays.

• Un vigile a été tué à l'ambassade du Qatar à Paris. Une enquête a été ouverte pour "homicide volontaire" et un suspect a été interpellé.

Trois mois après le début de l'invasion russe de l'Ukraine, les accusations de viols visant les forces occupantes se multiplient, notamment dans les villes libérées de la région de Kiev, à l'instar de Boutcha. Témoignages.

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