La fête des voisins, l'occasion de chaleureuses retrouvailles

Ce soir, de nombreuses cours d’immeuble, rues et impasses vont s’animer autour d’un apéritif ou d’un repas à l’occasion de la nouvelle édition de la Fête des voisins crée en 1999 par Atanase Périfan. “L’idée est venue d’un fait divers tragique. J’ai découvert une voisine qui était morte depuis 4 mois dans son appartement. Ça a été un vrai choc de se dire que personne ne s’était inquiété de ne plus la voir. Depuis la fête des voisins s'est développée sur toute la planète, sur les 5 continents**”.

“La fête des voisins ce sont des gens qui se rencontrent, qui ne se parleraient peut-être pas dans d’autres occasions. C’est important dans une société où les relations sont parfois compliquées. On a besoin de convivialité, de joie dans le cœur des gens”.

Et pour certains, cette soirée s’organise depuis des jours voir des semaines. “On voit toute cette générosité. Il y a des gens qui prennent un jour de congés pour préparer cette fête des voisins. C’est aussi l’occasion de se parler en amont avec les voisins pour savoir qui vient et qui prépare quoi. C’est un outil formidable de recréation de liens”.

Aujourd’hui, 10 millions de personnes participent en France, 100 millions dans le monde. La fête des voisins est un réel succès. “Je me rencontre que rien n’a changé depuis les débuts. On met des tables, des planches sur tréteaux et puis on se demande si les voisins vont venir, on est un peu inquiet. A 19h, les gens arrivent finalement. A 19h30, c’est encore un peu formel, on se présente, on se situe les uns par rapport aux autres et puis à 20h on entend des éclats de rire et à 21h les gens se demandent pourquoi ils ont attendu aussi longtemps avent de se rencontrer. Et à 22h, plus personne n’a envie de rentrer chez soi”.

Et ce soir, dans le 17e arrondissement aura lieu la plus grande fête du monde des voisins. “On attend plus de 1.000 personnes dans le quartier des épinettes. A l’origine de cet événement Loulou, gardienne d’immeuble, un véritable un ange gardien. Elle se décarcasse depuis des mois. Tous es voisins et commerçants vont participer, il y aura un groupe de musique, les gens vont chanter et danser ensemble. C’est un peu le monde comme on l’aimerait, un monde de joie, un monde de bonheur”.

Finalement la fête des voisins, c’est le début d’une belle aventure qui va durer toute l’année. “Ouvrir sa porte, c’est ouvrir un peu son cœur”.

Jamais à court d’idées, Atanase Périfan a lancé avec le maire du 17e arrondissement, Geoffroy Boulard, “l’heure civique”. “Le principe est simple. Chaque habitant donne une heure par mois pour une action d’entre aide, citoyenne ou solidaire. Des gestes simples qui font un bien fou”.

L’Académie du climat : un lieu convivial d’information, d’échange et de pratique

L’Académie du Climat donne les moyens de comprendre, d’expérimenter et de se mobiliser sur les défis environnementaux. Ouverte en septembre 2021 et située dans l’ancienne mairie du 4e arrondissement, c’est un lieu public et gratuit.

Et depuis aujourd’hui et jusqu’au 1 er juin, elle accueille le FIMC, le Forum International de la Météo et du Climat. Au programme : des conférences, des expositions et différentes animations. “Le sujet est très sérieux mais on essaie d’être très ludique, d’avoir de la pédagogie et de la sensibilisation**” explique Christian Vannier, fondateur du Forum International de la Météo et du Climat

Près de 4.000 visiteurs, 1.000 scolaires et plus de 500 experts et professionnels sont attendus pour cette 21e édition. “Une multitude d’ateliers et d’animations sont organisées autour du climat et de la météo mais aussi de la biodiversité et de la mobilité. Au delà du sujet qui est très sérieux, c’est aussi de donner un peu les solutions au public et les bonnes clés pour agir**”.

Chaque jour se rencontrent différents acteurs du territoire, du monde de l’éducation, des scientifiques, des associations, des ONG, des entrepreneurs, des artistes, des intellectuels des journalistes, des étudiants, des Parisiennes et des Parisiens… Leur point commun : l’ambition d’accélérer la transition écologique.

Jérôme Wendling est responsable environnement et partenariats MACIF. Avec son équipe, il a mis en place un pôle d’activités à destination des jeunes et enfants. “Il y a un atelier 0 déchet, un atelier sur la nutrition pour lutter contre le gaspillage alimentaire, un atelier sur la biodiversité pour expliquer ses liens avec le climat et la nature et un vélo. L’idée c’est de donner des astuces, des nouveaux choix de vie pour réduire son émission carbone. Avec le vélo et son simulateur 3D, on va montrer aux participants comment se déplacer en ville en toute sécurité en vélo pour les inciter à l’utiliser plus souvent”.

“En tant qu’assureur, on est vraiment aux premières loges du changement climatique. Toutes les conséquences corporelles mais aussi en termes de dégâts : inondations, canicule, sécheresse, glissement de terrain... Il y a 10 millions de maisons qui sont actuellement potentiellement menacées par la sécheresse, par le retrait des fondations et les sous-sols qui se fissurent. Un Français sur 2 a déjà été exposé aux conséquences des événements climatiques. On se doit d’agir pour aider les gens à voir d’autres façons de vivre pour lutter contre ce réchauffement climatique”.

Quelques mètres plus loin, se trouve le stand de l’ADEME. “Ce qu’on essaie de montrer ici aux jeunes, c’est à quoi sert le sol” explique Antoine Pierart, coordinateur sols ADEME. “Le sol est essentiel à la plupart des activités humaines, que ce soit pour manger, s’habiller, avoir une eau de bonne qualité”.

“On est sur un format qui dure 45 minutes à une heure mais c’est déjà une bonne prise de recul. Mais on a aussi un atelier qui dure 3h pour les adultes pour vraiment rentrer dans le sujet et reconstruire toute cette fresque, tracer les liens de causes à effets et comprendre les enjeux”.

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