Accident de motoneige au Québec : l’un des disparus est le père du biathlète Fabien Claude
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Les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver les cinq touristes français disparus dans le nord du Québec, après un accident de motoneige qui a fait un mort, mardi soir.
Parmi les disparus figure le père du biathlète Fabien Claude, Gilles Claude, selon une information de Vosges Matin. Passionné de vitesse et de grands espaces, ce Vosgien de 58 ans, est un habitué des séjours au Canada, précise encore le journal local. Il est aussi le père d'Emilien et Florent Claude, tous deux également biathlètes.
Gilles Claude se trouvait parmi un groupe de huit personnes, mardi, au moment de sa disparition. L'accident s'est produit en début de soirée à l'embouchure d'une rivière partant du lac Saint-Jean, lorsque la glace a cédé sous le poids de plusieurs engins. Cette zone dangereuse, où la glace est plus fine en raison des courants, est formellement déconseillée par tous les professionnels.
Seuls trois touristes ont réussi à s'extraire de l'eau. Le guide, un Montréalais de 42 ans, est décédé dans la nuit de mardi à mercredi. Les quatre autres personnes disparues sont deux Alsaciens âgés de 24 et 34 ans et deux Vosgiens de 24 et 25 ans.
« Ce podium est pour lui »Ce jeudi, Fabien Claude a pris la 3e place de l'Individuel de Pokljuka, comptant pour la Coupe du monde de biathlon, remporté par le Norvégien Johannes Boe. Le jeune homme a dédié, en larmes, le premier podium de sa carrière à son père.
« Il y a eu un tragique accident au Canada pour mon père » a-t-il expliqué auprès de L'Equipe. « Ce podium est pour lui, je suis sûr qu'il est fier de nous et je suis fier de ce que j'ai fait aujourd'hui. Le but n'était pas forcément le résultat, c'était de rendre un dernier hommage et faire du mieux possible ».
Les enquêteurs espèrent toujours que les cinq Français disparus aient pu trouver refuge sur une île ou dans un chalet sans moyen de communication. « Mais plus le temps passe, plus cette situation est peu probable », a indiqué mercredi un porte-parole de la Sûreté du Québec, Hugues Beaulieu.