EuroBasket : les Bleus qualifiés en 8e de finale après leur succès face à la Hongrie (78-74)

Un deuxième succès des basketteurs français, contre la Hongrie (78-74) dimanche 4 septembre à Cologne les a qualifiés pour les huitièmes de finale de l'Eurobasket-2022. Avec deux victoires dans leur groupe B, les Bleus sont assurés de finir au moins à la quatrième place, la dernière qualificative pour la phase finale, avant même leurs deux derniers matches contre la Bosnie-Herzégovine mardi puis la Slovénie mercredi.

Au bout du suspense, dans une rencontre en yoyo, les joueurs de Vincent Collet se sont fait peur mais ils ont assuré l'essentiel. Après avoir mené de 15 points en fin de troisième quart-temps (65-50), la bande d'Evan Fournier a permis aux Hongrois de revenir à une possession dans la dernière minute (74-72). Il a fallu tout le sang froid de Guerschon Yabusele et du capitaine Fournier pour les mettre à l'abri.

Certes la Hongrie était a priori l'adversaire le plus abordable du groupe, écartée sans vraiment de difficulté par la Bosnie-Herzégovine (95-85), comme la Slovénie (103-88). Mais les back-to-back, ces deuxièmes matches en deux jours, ont fait des dégâts chez la concurrence. Que ce soit la Slovénie, stoppée par la Bosnie-Herzégovine (97-93) dans ce même groupe B, mais aussi dans le groupe A où l'Espagne a buté sur la Belgique (83-73) et la Turquie a calé contre la Géorgie (88-83).

À l’inverse de leurs habitudes en ce début d'Euro, les vice-champions olympiques français ont pris un départ en fanfare (19-5), quasiment réduit à néant par un 11-0 encaissé (19-16). Ils auront désormais un jour de repos avant d'affronter mardi des Bosniens loin d'être anodins. En plus de s'être payé les tenants du titre slovènes, la bande de Jusuf Nurkic avait étouffé les Bleus juste avant l'Eurobasket-2022, en campagne de qualification au Mondial-2023.

Dans ce revers après deux prolongations, le pivot des Portland Trail Blazers avait malmené dans la raquette Rudy Gobert. Mais comme annoncé, la veille par son compère de la génération 1992, "La Gob, c'est un diesel". Il a confirmé sa montée en puissance dans cet Euro avec une sortie solide (15 points, 9 rebonds).