Ennio Morricone: l'Italie unanime pleure son «maestro»
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DISPARITION - Chez nos voisins transalpins, les nombreuses réactions soulignent que le compositeur «représentait le nom et l’image du pays au niveau international».
Par Valérie Segond
Correspondante à Rome
Quel hommage retenir dans cette vague immense de témoignages émus qui déferlent de toute l’Italie, des hommes de pouvoir de tous bords, comme du monde de la culture, pour la mort d’Ennio Morricone? Ces messages de reconnaissance pour «celui qui a su mettre nos rêves en musique» comme pour «sa musique qui fait partie de nos vies, de nos souvenirs, de nos émotions partagées»? Ou les innombrables «petites phrases» qui ont salué la sortie de scène du «Maestro» italien, dans une telle unanimité que citer leurs auteurs n’a plus de sens?
Chacun a souligné qu’il était «l’auteur des plus belles bandes-son du cinéma mondial, qui représente le nom et l’image de l’Italie au niveau international». Et ce d’autant, rappelle-t-on, qu’il n’a jamais voulu quitter Rome pour Hollywood. À un moment où l’Italie doute d’elle-même, les hommes politiques ont unanimement salué, comme Nicola Zingaretti, le leader du Parti démocrate, cet homme qui «a rendu l’Italie fière dans le monde». C’est
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