Le nanar de la semaine: En attendant Bojangles, de Régis Roinsard
CRITIQUE - Le film patine, tourne à vide, inutile, gênant, enchanté de lui-même et hésite entre Modiano et Boris Vian.
Quelle fantaisie! Comme c’est drôle! Elle se prénomme Camille. Il l’appelle Antoinette, se fait passer pour un descendant de Dracula, ou pour un héritier de Detroit, ou encore pour un Italien. Elle danse une sorte de flamenco au ralenti et se jette tout habillée dans la Méditerranée. Ils partent ensemble dans une décapotable et passent la nuit dans une chapelle de l’arrière-pays. Ils ont un fils qu’ils baptisent Gary à cause de Cooper. Tout le monde se voussoie dans un décor des années 1960 aux couleurs criardes.
À découvrir
Le couple est tellement original qu’il n’ouvre jamais son courrier. La folie, qui était douce, gagne du terrain. La fête continue. Il y a des bouteilles partout, mais aucune ivresse ne s’élève de ces séquences laborieuses qui se terminent dans un château en Espagne. Manque le regard d’un enfant qui faisait le prix du roman signé Olivier Bourdeaut.
Le film patine, tourne à vide, inutile, gênant, enchanté de lui-même. Cela se mélange les pieds, hésite entre Modiano et Boris Vian. Romain…
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