Le père d'Emmanuel Macron révèle les dessous de la dissolution: "Il ...
Jean-Michel Macron, le père du président de la République, révèle qu'il était au courant du projet de dissolution de l'Assemblée nationale depuis deux mois, après avoir été mis dans la confidence par son fils. A cette occasion, il lève le voile sur les dessous de cette décision historique.
Avant d'avertir son Premier ministre de la dissolution de l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron avait choisi de prévenir... son père. Selon le principal intéressé, Jean-Michel Macron, son président de la République de fils lui avait annoncé son souhait de dissoudre la chambre basse deux mois auparavant.
"Sa décision de dissoudre n’est pas venue du résultat des élections européennes. Il m’en avait déjà parlé deux mois plus tôt. Il estimait en effet que l’Assemblée nationale était devenue ingouvernable", a confié Jean-Michel Macron au Dauphiné Libéré et à L'Est Républicain.
Le père du chef de l'Etat en profite pour lever le voile sur les raisons qui auraient poussé Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée nationale, malgré les risques de voir le Rassemblement national arriver au pouvoir. "Si le RN montre en deux ans qu’il est parfaitement incapable de gouverner, on peut espérer qu’il n’ira pas plus loin. C’est un peu ce que mon fils m’avait dit deux mois avant les élections européennes", assure Jean-Michel Macron.
Jean-Michel Macron charge Bruno Le Maire
Le père du chef de l'Etat ne croit pas à une démission de son fils. "J’espère simplement qu’après la fin de son mandat en 2027, il fera autre chose que de la politique", confie-t-il avant de déplorer l'isolement d'Emmanuel Macron. "Mon fils a fait des choses originales mais il n’est pas suivi. Je suis déçu par le comportement de certains ministres, comme Bruno Le Maire qui retourne sa veste", tacle Jean-Michel Macron.
Dans Les Grandes Gueules, ce mercredi sur RMC et RMC Story, Olivier Truchot note qu'Emmanuel Macron parle plus facilement à son père, avec lequel il serait pourtant en froid, qu'à son Premier ministre, alors que Gabriel Attal n'était pas au courant du projet de dissolution du président de la République.
C'est d'ailleurs ce que confie à demi-mots Jean-Michel Macron. "Je ne vois pas mon fils très souvent, dimanche dernier (le jour du premier tour des législatives, ndlr) c'était mon anniversaire, il ne me l'a même pas souhaité", plaisante-t-il en guise de conclusion.