La FFF annonce une minute de silence pour Elias, l'adolescent ...
La Fédération française de football a annoncé mardi l'instauration d'une minute de silence sur tous les terrains de France afin d'honorer la mémoire d'Elias. Le jeune garçon de 14 est mort après avoir reçu des coups de couteaux à la sortie d'un entraînement à Paris il y a quelques jours.
Après le drame, l'émotion et le souvenir. La Fédération française de football a confirmé mardi la mise en place d'une minute de silence en hommage à Elias, mort vendredi 24 janvier à Paris.
Tous les matchs disputés le week-end prochain dans les stades français seront concernés par cette décision de l'instance nationale, aussi bien dans les compétitions professionnelles qu'au niveau régional ou départemental. Poignardé à mort après un entraînement, l'adolescent de 14 ans a été tué à proximité du stade Jules-Noël dans le 14e arrondissement de Paris.
La FFF présente ses condoléances
Via un communiqué publié ce mardi sur son site internet, l'instance présidée par Philippe Diallo a tenu à afficher son soutien envers les proches d'Elias, aussi bien sa famille que les autres personnes de son club.
"Ce drame, s’il n’est pas lié à la pratique de notre sport, frappe douloureusement la communauté du football, dont le club de la Jeunesse Sportive et Culturelle Pitray Olier, choqué et endeuillé", a ainsi salué la FFF dans un texte partagé quatre jours après le tragique incident. "La Fédération Française de Football souhaite exprimer son émotion et son soutien aux parents d’Elias et à ses proches."
Deux suspects mis en examen
Deux suspects, âgés de 16 et 17 ans et identifiés par un ami de la victime ayant vainement tenté de lui administrer les gestes de premiers secours, ont été placés en garde à vue dès vendredi. Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux jeunes ont porté plusieurs coups de couteau à Elias en voulant lui voler son téléphone portable.
Déférés lundi devant un juge, les suspects ont été mis en examen pour "extorsion avec violences ayant entraîné la mort et violences volontaires sur mineur de quinze ans sans incapacité".