L'animatrice TV Églantine Emeyé dévoile les causes de la mort de ...
l'essentiel Invitée sur BFMTV, Églantine Éméyé est revenue sur la mort de son fils Samy, âgé de seulement 17 ans, autiste et polyhandicapé.
Le 20 février dernier, Eglantine Éméyé a annoncé sur les réseaux sociaux la mort de son fils Samy, âgé de seulement 17 ans. Polyhandicapé, le jeune homme souffrait également d'un autisme sévère. Invitée d'Olivier Truchot et Alain Marschall sur BFMTV, l'animatrice télé est revenue sur le drame.
"L'histoire de mon fils est tragique. Elle n'est pas prévue. Et je tiens à préciser que ce n'est pas parce qu'on est autiste qu'on décède à 17 ans, ça n'a rien à voir", a expliqué l'animatrice. "Il a fait un trouble très particulier, un accident vasculaire dans la moelle épinière. Cela n'a rien à voir avec l'autisme".
"On peut avoir des enfants et des adultes autistes qui souffrent trop longtemps avant qu'un médecin accepte de les regarder, de les soigner et qu'on comprenne la maladie. C'est un handicap qui est très difficile à gérer", a-t-elle également précisé.
Alain Marshall lui a demandé si elle ressentait une forme de délivrance après la disparition de son fils. "J'ai demandé à mon fils aîné d'accepter cette idée-là pour l'aider aussi. Je sais que mon fils aîné était très angoissé. Je lui ai dit : 'Autorise-toi aussi des sentiments ambivalents et te dire qu'il y a une part en toi qui est soulagée'. Moi en tant que maman, c'est plus difficile, parce que c'est mon bébé et que je le connaissais suffisamment bien pour savoir les moments de bonheur qu'il pouvait avoir", a-t-elle confié, au bord de larmes. "C'est vrai qu'une part de moi s'accroche à cette idée que peut-être il ne souffrira plus jamais".
Interrogée sur ce qui lui manquait le plus chez Samy, la maman a répondu : "Son odeur. Et puis sa façon d'exprimer son bonheur, qui est très typique chez beaucoup d'autistes non verbaux. Les autistes font ce qu'on appelle du flapping (NDLR : stéréotypie motrice consistant en des mouvements rythmés de battement des mains et/ou des bras). C'est d'une telle innocence, d'une telle franchise, c'est tellement spontané. Il n'y a pas de sentiment de bonheur plus vrai. C'était magnifique de le voir faire ça".