"L'Ukraine n'a pas commencé cette guerre": Donald Trump corrigé ...
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L'ancien vice-président américain lors du premier mandat de Donald Trump a rappelé que "la voie vers la paix doit être construite sur la vérité."
Une prise de distance claire. Dans un message publié via son compte X mercredi 19 février, Mike Pence, ancien vice-président de Donald Trump lors de son premier mandat entre 2017 et 2021, a repris de volée le président des États-Unis qui ces dernières heures a violemment attaqué l'Ukraine, accusant entre autres Kiev et Volodymyr Zelensky d'avoir débuté le conflit contre la Russie.
"Monsieur le Président, l’Ukraine n’a pas 'commencé' cette guerre. La Russie a lancé une invasion brutale et non provoquée qui a coûté la vie à des centaines de milliers de personnes", a-t-il écrit.
Et l'ancien proche collaborateur de Trump d'ajouter, en plus d'un lien un article de Fox News qui remonte au 24 février 2022 qui rappelle le début de l'invasion russe en Ukraine, que "la voie vers la paix doit être construite sur la vérité."
Distanciation
Récemment, Mike Pence a souhaité se distancier à plusieurs reprises de Donald Trump. Début 2024, ce dernier, alors lui-même candidat à la Maison Blanche, avait affirmé qu'il ne soutiendrait pas le Républicain lors de la présidentielle qu'il a remporté face à Kamala Harris.
Après des années de loyauté indéfectible, Mike Pence changé de ton à la suite de l'assaut contre le Capitole, qui a ébranlé la démocratie américaine le 6 janvier 2021.
En 2023, il avait critiqué Donald Trump, en compagnie de plusieurs cadres républicains, après son inculpation fédérale historique à Miami cette semaine. "Je ne peux pas défendre" ce qui lui est reproché, avait-il ainsi déclaré sur la chaîne NBC.
Attaques contre l'Ukraine
Ces dernières heures, Donald Trump a multiplié les attaques contre l'Ukraine et son dirigeant Volodymyr Zelensky, qu'il a qualifié de "dictateur sans élections."
Cette sortie intervient alors que le président ukrainien doit recevoir jeudi à Kiev l'envoyé spécial américain Keith Kellogg.
Elle a provoqué une vague de soutien et d'indignation de la part de plusieurs dirigeants occidentaux dont le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a défendu un Volodymyr Zelensky selon lui "démocratiquement élu."