«La véritable menace pour le pays» : face à la gauche, Dominique ...
![La véritable menace pour le pays face à la gauche Dominique](/thumb/phpThumb.php?src=%2Fuploads%2Fnews%2F48%2F4825%2F5%2F4825590-la-vritable-menace-pour-le-pays-face-la-gauche-dominique.jpg&w=706&hash=ceb9d9f0020248960e7a6aafffeae5d5)
Invité de LCI mercredi soir, l’ancien premier ministre a refusé de «renvoyer dos à dos» le Nouveau Front populaire et le parti à la flamme.
Que feront les électeurs de droite s’ils se retrouvent au second tour des législatives, le 7 juillet prochain, face aux seuls bulletins de gauche et du Rassemblement national dans leur circonscription ? Si le président des Républicains Éric Ciotti a déjà scellé une alliance avec le parti à la flamme, jusqu’à s’isoler au sein de sa famille politique, les autres ténors du parti, eux, restent dans le «ni-ni». Soit le refus de choisir entre les deux coalitions. Une position dont Dominique de Villepin a pris le contre-pied.
À découvrir
Invité de LCI mercredi soir, l’ancien premier ministre a «considéré que la priorité doit être donnée à la lutte contre le Rassemblement national» car «il constitue la véritable menace pour notre pays.» «C'est un parti de protestation, pas de propositions, a raillé l’ex-secrétaire général de l’Élysée qui était en grande partie à l’origine de la dissolution en 1997. Ce sera de la surenchère.» Alors que le camp présidentiel tente d’incarner la stabilité du bloc central et exhorte les Français à la raison pour contrer la menace des deux extrêmes, Dominique de Villepin a refusé de «renvoyer dos à dos» la gauche et la droite nationaliste. Le «risque» serait, selon lui, «de banaliser le RN.»
«Macron a usé et abusé des pouvoirs»
Fidèle à la ligne tracée par le président de la République qu’il a servi entre 2005 et 2007, Jacques Chirac, l’ancien chef du gouvernement a fait part de son choix au premier tour : «La force centrale est celle qui est susceptible d'apporter les réponses (...) même si elle souffre d'un immense handicap : Emmanuel Macron a usé et abusé des pouvoirs qui sont les siens et a montré une surdité sans égale.» Une sorte de «en même temps», qui permet à Dominique de Villepin de fustiger «l'absence d'idées claires» et de «cap» du deuxième quinquennat du chef de l’Etat.